L'armée israélienne a admis que l'une des frappes meurtrières avait été causée par un "dysfonctionnement technique de la munition", manquant ainsi la cible visée.
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Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont tué au moins 139 personnes ce dimanche, dont 17 à un point de collecte d'eau, selon les responsables locaux de la santé.
Par ailleurs, les autorités du Hamas ont déclaré qu'une frappe israélienne avait touché un groupe de citoyens marchant dans la rue dimanche après-midi dans le centre de la ville de Gaza, tuant 11 personnes et en blessant une trentaine d'autres.
Le ministère de la santé de Gaza a indiqué que le docteur Ahmed Qandil, spécialisé en chirurgie générale, figurait parmi les victimes. Un porte-parole du ministère, Zaher al-Wahidi, a déclaré à l'Associated Press que Qandil se rendait à l'hôpital baptiste arabe Al-Ahli.
En ce qui concerne la frappe meurtrière sur le point de collecte, les forces de défense israéliennes ont déclaré qu'il y avait eu une erreur technique :
"Plus tôt dans la journée, une frappe a été menée contre un agent terroriste de l'organisation du Jihad islamique dans le centre de la bande de Gaza. En raison d'une défaillance technique de la munition, celle-ci a frappé à des dizaines de mètres de la cible visée".
"L'incident fait l'objet d'une enquête. Nous savons qu'il y a eu des victimes dans la zone, et les détails de l'incident sont encore en cours d'examen", a ajouté l'armée.
Les pourparlers de trêve dans l'impasse
Pendant ce temps, Israël et le Hamas ne semblaient pas plus près d'une percée dans les pourparlers indirects visant à arrêter la guerre et à libérer plus d'otages israéliens après la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Washington la semaine dernière.
Netanyahu a défendu ses efforts face aux critiques de la presse hébraïque israélienne dans une mise à jour vidéo postée sur son compte X : "Nous avons beaucoup de tâches à accomplir et je suis déterminé à les mener à bien".
Répondant aux allégations selon lesquelles lui et son gouvernement font obstacle à un accord, Netanyahou accuse les médias en langue hébraïque de "toujours se faire l'écho de la propagande du Hamas, et ils ont toujours tort".
Un nouveau point d'achoppement est apparu concernant le déploiement des troupes israéliennes pendant un cessez-le-feu. Israël affirme qu'il ne mettra fin à la guerre que lorsque le Hamas se rendra, désarmera et s'exilera, ce que le Hamas refuse de faire.
Le Hamas se dit prêt à libérer les 50 otages restants, dont une vingtaine seraient encore en vie, en échange de la fin de la guerre et du retrait total des forces israéliennes.
Tout au long de la guerre à Gaza, la violence a également augmenté en Cisjordanie occupée par Israël. Selon le ministère palestinien de la santé, des funérailles y ont été organisées dimanche pour deux Palestiniens. Parmi eux, Sayfollah Musallet, un Américain d'origine palestinienne en visite, qui a été tué par des colons israéliens.
La famille de Musallet a demandé au département d'État américain d'enquêter sur sa mort et de tenir les colons pour responsables. Le département d'État a déclaré qu'il n'avait aucun commentaire à faire par respect pour la famille.