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Pourparlers d'Istanbul : l'Ukraine propose d'organiser un sommet Zelensky-Poutine cet été

Le troisième cycle de négociations entre les délégations russe et ukrainienne s'est achevé au palais Çırağan à Istanbul.
Le troisième cycle de négociations entre les délégations russe et ukrainienne s'est achevé au palais Çırağan à Istanbul. Tous droits réservés  Burak Ütücü / Euronews
Tous droits réservés Burak Ütücü / Euronews
Par Alexander Kazakevich & Euronews avec Meduza, Ukrainska Pravda
Publié le Mis à jour
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Dans le même temps, dès la fin des négociations, une nouvelle phase d'échange de prisonniers de guerre a été annoncée. Environ 250 personnes ont été échangées de chaque côté.

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À l’issue d’un troisième round de pourparlers directs entre la Russie et l'Ukraine organisé à Istanbul, qui n'a duré qu'une heure, les parties ont convenu d'échanger des militaires et des civils, ont rapporté les agences russes et ukrainiennes.

S'adressant à la presse à l'issue de la réunion, Roustem Oumierov, secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense et chef de la délégation ukrainienne, a annoncé que Kyiv avait proposé à Moscou de tenir cet été une rencontre entre les dirigeants des deux pays, avec la participation de Recep Tayyip Erdoğan et Donald Trump.

"Nous avons proposé à la partie russe d'organiser une telle réunion au sommet d'ici la fin du mois d'août. Si la Russie accepte cette proposition, elle montrera clairement au monde entier, y compris à nos partenaires, qu'elle a une approche constructive", a déclaré le représentant ukrainien.

Par ailleurs, Kyiv continue d'insister sur un cessez-le-feu complet et inconditionnel et se dit prête à négocier la paix. Selon Oumierov, le cessez-le-feu doit être "réel" et inclure l'arrêt complet des frappes contre les cibles civiles et les infrastructures critiques.

En évoquant les questions humanitaires, seul terrain d'entente entre les deux belligérants jusque là, Oumierov a insisté sur la libération des civils, "en particuliers des enfants", en plus des échanges réguliers de prisonniers de guerre.

De son côté, l'historien nationaliste et assistant du chef du Kremlin, Vladimir Medinski, a affirmé, au sortir des négociations, avoir proposé à Kyiv des trêves "de 24 à 48 heures" sur la ligne de front, "pour que les équipes sanitaires puissent évacuer les blessés et les morts".

L'émissaire de Poutine a également annoncé qu'un nouvel échange de prisonniers de guerre, à raison de 250 personnes de chaque côté, était en train d'être finalisé.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé l'échange. "Les défenseurs gravement malades et blessés rentrent chez eux", a-t-il écrit sur Telegram.

"Nous pouvons déjà parler des détails : toutes les étapes des derniers accords d'Istanbul ont permis de ramener plus de 1 000 de nos compatriotes. Pour un millier de familles, c'est une joie de pouvoir à nouveau embrasser leurs proches", s'est-il félicité.

Les deux précédents cycles de négociations entre la Russie et l'Ukraine ont en effet débouché sur des échanges de prisonniers à grande échelle, mais aucune mesure concrète n'a été prise pour mettre fin à l'invasion russe après plus de trois ans de guerre.

Dans le cadre de l'échange de mercredi, Vitaliy Girenko, le dernier défenseur de l'île de Zmiinyi - surnommée "'île des serpents" -, est notamment rentré en Ukraine.

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