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Hongrie : plusieurs pièces de MIG-29 volées dans la base de l'OTAN

La base aérienne de l'OTAN à Kecskemét, en Hongrie.
La base aérienne de l'OTAN à Kecskemét, en Hongrie. Tous droits réservés  MTI via AP Photo
Tous droits réservés MTI via AP Photo
Par Zoltán Siposhegyi
Publié le Mis à jour
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Selon les autorités, la sécurité des Hongrois n'est pas menacée, car l'avion n'est plus en service.

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C'est une affaire qui agite le Ministère de la Défense hongrois depuis plus de deux semaines… Une enquête a été lancée après le vol de l'équipement radar d'un avion de chasse MiG-29. Selon Budapest, des inconnus se sont introduits dans la base aérienne de l'OTAN à Kecskemét et repartis avec les pièces détachées. Mais selon les autorités, la sécurité des Hongrois n'est pas menacée car l'avion n'est plus en service.

Gyula Vári, pilote professionnel et champion avec 30 années d'expérience avec les MiG-29, explique que les plans de l'avion sont classifiés et que le démontage nécessite des outils spéciaux. Il est donc inconcevable, selon lui, qu'une personne sans expertise puisse retirer un radar de l'engin : "ces avions sont là depuis 15 ans et je ne crois pas qu'ils aient été conservés, car les équipements obsolètes ne sont généralement pas conservés. Si un profane veut prendre quelque chose, il ne s'introduit pas dans une base de l'OTAN pour l'obtenir. Il ne sait pas où se trouvent les gardes, il ne sait pas quand ils arrivent. Il ne sait même pas ce qu'il veut prendre. avions sont là depuis 15 ans et je ne crois pas qu'ils aient été conservés, car les équipements obsolètes ne sont généralement pas conservés. Si un profane veut prendre quelque chose, il ne s'introduit pas dans une base de l'OTAN pour l'obtenir. Il ne sait pas où se trouvent les gardes, il ne sait pas quand ils arrivent. Il ne sait même pas ce qu'il veut prendre."

Ces équipements sont lourds et composés de multiples éléments, et il n'est donc pas facile de les voler sans se faire remarquer.

Bien que l'aérodrome militaire de Kecskemét soit protégé par des caméras, des barbelés et un service de garde 24 heures sur 24, les avions déclassés prennent la poussière dans un hangar abandonné, sans attention particulière. Leur protection n'est plus assurée par les forces armées mais par une société privée.

Le long de la clôture, des débris oubliés ont été retrouvés. Selon l'ancien pilote de chasse Jenő "Zsenya" Nagy, jusqu'à récemment, toute personne portant un uniforme pouvait s'approcher des engins, mais ceux-ci n'ont jamais particulièrement intéressé les collectionneurs : "pour un collectionneur, il s'agit de choses comme un casque, un cône de nez, une voilure, des instruments. Vous les exposez chez vous et vous êtes heureux de les posséder. Mais un tel radar est très difficile à démonter de manière à ce qu'il reste utilisable par la suite. Il est équipé d'adaptateurs, de blocs d'alimentation et d'antennes - il ne fonctionne qu'avec l'ensemble de ces éléments."

Malgré l'enquête en cours, les résultats ne seront peut être jamais connus par le grand public. Car ceux-ci peuvent être classifiés à tout moment pour des raisons de sécurité nationale.

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