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Meurtres à Choisy-le-Roi : un SDF mis en examen, la piste homophobe privilégiée

DOSSIER : La police française patrouille sur la Seine pendant la messe d'inauguration de la cathédrale Notre Dame à Paris, dimanche 8 décembre 2024.
DOSSIER : La police française patrouille sur la Seine pendant la messe d'inauguration de la cathédrale Notre Dame à Paris, dimanche 8 décembre 2024. Tous droits réservés  Bernat Armangue/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Bernat Armangue/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Kieran Guilbert
Publié le Mis à jour
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Les corps de quatre hommes ont été découverts dans la Seine au début du mois à Choisy-Le-Roi, dans la banlieue sud-est de la capitale française. L'association Stop Homophobie a indiqué se constituer partie civile.

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Un homme a été placé en détention après la découverte de quatre corps dans la Seine, à hauteur de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Selon le parquet de Créteil, il a été mis en examen "pour meurtres au préjudice des quatre victimes".

Le suspect, dont l'identité reste incertaine, est "un homme SDF, âgé d'une vingtaine d'années, de type nord-africain et de nationalité non-établie", a indiqué une source proche du dossier.

Les quatre corps ont été découverts le 13 août dans la banlieue sud-est de la capitale française. Un passant a donné l'alerte après avoir vu un corps flotter dans la rivière. La police a ensuite trouvé trois autres corps à proximité, ont rapporté les médias français.

Une dimension homophobe ?

Le site de la rive est connu pour ses rencontres occasionnelles entre personnes du même sexe et le suspect avait été vu fréquemment dans la zone, ont déclaré les procureurs.

Selon le journal Le Monde, les enquêteurs soupçonnent le suspect d'avoir commis ces meurtres en raison de l'orientation sexuelle des victimes.

"Les investigations laissent désormais entrevoir une possible motivation homophobe derrière cette série de crimes", écrit Stop Homophobie, qui a lancé un appel à témoins et se constitue partie civile.

"Nous ne pouvons ignorer la dimension homophobe qui transparaît déjà dans ce dossier", insiste Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie.

"Il est essentiel de faire toute la lumière sur les motivations de ces crimes. Sinon, la justice punira l'auteur sans comprendre les causes profondes de cette violence", a déclaré Etienne Deshoulières, l'avocat du groupe, dans ce même communiqué.

Selon les autorités, deux des victimes étaient originaires d'Algérie et âgées de 21 ans, une autre de Tunisie et âgée de 26 ans, et une autre de France et âgée de 48 ans. L'un des Algériens et la victime tunisienne étaient sans domicile fixe. Il n'y a aucune preuve d'un lien entre les victimes, ont déclaré les procureurs.

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