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Qatar : les frappes aériennes israéliennes contre des membres du Hamas à Doha ont "anéanti tout espoir" de libération d'otages

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, s'adresse à la presse à Doha, Qatar, mardi 9 septembre 2025.
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, s'adresse à la presse à Doha, Qatar, mardi 9 septembre 2025. Tous droits réservés  AP/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
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Par Malek Fouda
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Doha a annoncé qu'elle accueillerait un sommet arabo-islamique afin de formuler une réponse régionale coordonnée aux frappes aériennes sans précédent menées par Israël mardi, qui ont fait six morts.

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Le Premier ministre du Qatar, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait "tué tout espoir" de libération des derniers otages détenus à Gaza à la suite des frappes aériennes qui ont frappé Doha mardi.

Le Premier ministre qatari, s'adressant aux médias américains, a déclaré que les attaques, que Doha a qualifiées de terrorisme d'État, ont mis en colère la grande majorité du monde arabe, y compris les États du Golfe, qui se sont unis dans une démonstration de force pour condamner les actions d'Israël.

"J'ai rencontré l'une des familles des otages le matin de l'attaque", a déclaré M. Al Thani lors d'une interview accordée à CNN.

"Ils comptent sur cette médiation. Ils n'ont pas d'autre espoir".

"Ce qu'a fait Netanyahu, c'est tuer tout espoir pour ces otages", a-t-il ajouté.

La frappe aérienne israélienne a visé l'équipe de négociation du Hamas à Doha, alors qu'elle s'apprêtait à rencontrer des médiateurs pour discuter d'une proposition américaine de cessez-le-feu visant à mettre fin aux hostilités en cours à Gaza, qui approchent rapidement le cap des deux ans.

L'explosion a tué six personnes. Le Hamas affirme que ses principaux dirigeants ont survécu à l'attaque et que cinq membres de rang inférieur ont été tués.

Le groupe a mis des mois à confirmer l'assassinat de ses dirigeants et, à la suite de l'attentat de mardi, il n'a fourni aucune preuve immédiate de la survie de ses figures de proue.

Un agent de sécurité qatari a également été tué dans l'attaque.

Des funérailles ont été organisées jeudi pour les six victimes à la mosquée Sheikh Mohammed bin Abdul Wahhab. Selon des témoins oculaires, la mosquée, qui peut accueillir 30 000 fidèles, était pleine à craquer.

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad al Thani, accompagné de hauts responsables qataris, a assisté aux prières funéraires.

Cette image satellite de Planet Labs PBC montre les dégâts causés par une frappe israélienne sur un complexe abritant la direction politique du Hamas à Doha, au Qatar, mardi.
Cette image satellite de Planet Labs PBC montre les dégâts causés par une frappe israélienne sur un complexe abritant la direction politique du Hamas à Doha, au Qatar, mardi. Planet Labs PBC/AP

De nombreux dirigeants de la région, dont le cheikh Mohammed bin Zayed al Nahyan des Émirats arabes unis et le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif, se sont rendus à Doha mercredi pour témoigner de leur solidarité avec le Qatar et formuler une réponse à ce qui constitue une attaque israélienne sans précédent dans la région.

Selon l'agence de presse nationale du Qatar, le pays va convoquer un sommet arabo-islamique d'urgence pour discuter de l'attaque. Ce sommet de deux jours devrait se tenir à Doha dimanche.

L'annonce a été faite alors que le Conseil de sécurité des Nations unies ouvrait une session d'urgence, retardée d'un jour pour permettre au Premier ministre qatari d'y assister afin de discuter de la menace d'une nouvelle escalade.

Les 15 membres du Conseil de sécurité, dont les États-Unis, un allié politique, économique et de défense essentiel du Qatar, ont condamné l'agression israélienne et exprimé leur soutien à la "souveraineté et à l'intégrité territoriale" du Qatar.

Le Conseil a également approuvé une déclaration appelant à la désescalade des tensions régionales, sans toutefois mentionner explicitement le nom d'Israël.

Sources additionnelles • AP

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