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Serbie : la rue réclame la démission du président Aleksandar Vučić, un an après le drame de Novi Sad

Des personnes se souviennent des victimes devant la gare de Novi Sad à l'occasion du premier anniversaire de l'accident, le 1er novembre 2025.
Des personnes se souviennent des victimes devant la gare de Novi Sad à l'occasion du premier anniversaire de l'accident, le 1er novembre 2025. Tous droits réservés  Armin Durgut/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Armin Durgut/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Par Peter Kristof & Jean Philippe LIABOT
Publié le Mis à jour
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La mère d'une des victimes de l'accident de la gare de Novi Sad a entamé une grève de la faim dimanche près du camp de tentes situé devant le bâtiment du parlement.

Des milliers de manifestants anti-gouvernementaux se sont rassemblés dimanche soir devant le bâtiment du parlement serbe à Belgrade pour réclamer une fois encore la démission du président Aleksandar Vučić.

La police anti-émeute a été déployée pour les contenir. Les tensions à Belgrade sont montées d'un cran, au lendemain de la commémoration samedi à Novi Sad du premier anniversaire de la catastrophe de la gare ferroviaire qui a tué 16 personnes.

Ce jour là, la voûte de la gare rénovée de Novi Sad s'est effondrée, un accident que beaucoup imputent aux politiciens au pouvoir qu'ils considèrent comme corrompus.

La mère de l'une des victimes a entamé dimanche une grève de la faim près d'un camp de tentes situé à l'extérieur du parlement.

Un opposant au président serbe scande des slogans lors d'une manifestation devant le bâtiment du Parlement à Belgrade
Un opposant au président serbe scande des slogans lors d'une manifestation devant le bâtiment du Parlement à Belgrade AP Photo

Dijana Hrka, la mère de l'une des victimes de la catastrophe, Stefan Hrka, a entamé dimanche une grève de la faim près d'un camp de tentes tenu par des partisans du président Vučić, situé à l'extérieur du bâtiment du parlement.

"Si vous voulez me tuer, tuez-moi, mais je ne bougerai pas d'ici. Si quelque chose m'arrive, vous savez ce qui se passera", a-t-elle crié à la police anti-émeute, qui voulait l'éloigner de la scène.

Les gens allument les lampes de leurs téléphones portables à l'occasion du premier anniversaire de la catastrophe de Novi Sad
Les gens allument les lampes de leurs téléphones portables à l'occasion du premier anniversaire de la catastrophe de Novi Sad AP Photo

Tous le weekend des dizaines de milliers de personnes se sont également rassemblées devant la gare de Novi Sad et dans quelques villes à travers le pays. Samedi, ils ont observé 16 minutes de silence peu avant midi, une minute pour chaque victime de l'accident.

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