Selon le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson, l'administration Trump voudrait signer un accord commercial avec le Royaume Uni post-Brexit
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Le Brexit débouchera-t-il sur un accord de libre-échange entre le Royaume Uni et les États-Unis ? Ce n‘était pas du tout une priorité pour l’administration Obama. L’administration Trump, elle, semble avoir un tout autre avis.
C’est ce que rapporte le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson, de retour de Washington, où il a rencontré les conseillers du président élu Trump : “le Parlement doit savoir qu’une quantité énorme de bonne volonté existe à Capitol Hill vis à vis du Royaume Uni, et qu’il est largement entendu qu’il est temps de boucler un accord de libre échange”, a-t-il lancé.
On sait ce que l’on perd, on ne sait pas ce que l’on gagne. Les grandes banques présentes à Londres le savent. En attendant d’avoir plus d’informations sur la stratégie des autorités britanniques, elles s’inquiètent de perdre l’accès au marché unique européen une fois le Brexit acté. Certaines envisagent déjà de relocaliser une partie de leurs employés sur le continent.