Pour la première fois depuis le référendum sur le Brexit, la croissance de l'économie britannique montre des signes de ralentissement.
Pour la première fois depuis le référendum sur le Brexit, la croissance de l‘économie britannique montre des signes de ralentissement. Le PIB au premier trimestre ressort à 0,3 %, selon les données publiées ce vendredi par l’Office des statistiques nationales (ONS), soit la hausse la plus faible depuis début 2016.
Ralentissement du secteur des services
Depuis le vote historique de juin dernier, l‘économie du Royaume-Un résistait bien aux effets du Brexit, avec un PIB en hausse de 0,6% et 0,7% aux troisième et quatrième trimestres.
Ce ralentissement de la croissance est dû en partie au secteur des services, qui représente la grande majorité de l’activité britannique. Or, de janvier à mars, il n’a progressé que de 0,3 % contre 0,8 % lors du dernier trimestre 2016. Les autres secteurs – production industrielle, construction, agriculture – affichent également une progression modérée.
Londres table sur 2% de croissance en 2017
Ces chiffres n’inquiètent pas pour autant le gouvernement britannique. Le ministre des Finances Philip Hammond a adressé un message aux électeurs dans la perspective des prochaines élections législatives :
“La croissance de l‘économie devrait atteindre 2 % cette année. Le 8 juin, les Britanniques devront choisir entre cinq années supplémentaires avec Theresa May, qui va consolider cette croissance et obtenir le meilleur accord possible avec l’Union européenne, ou une coalition de chaos sous Jeremy Corbyn qui conduira notre économie à l’effondrement.”
Ce ralentissement de la croissance britannique était attendu, compte tenu du repli de la livre sterling, qui a entraîné une poussée de l’inflation et donc une hausse des prix des produits importés. Depuis le début de l’année, cette inflation pèse sur l’activité et la consommation.
Avec Reuters