En juin, la production de voitures au Royaume-Uni a reculé de 13,7 % par rapport à l'an passé.
Après une année record, l’industrie automobile britannique subit un coup de frein, sur fond de Brexit.
Les négociations entre Londres et Bruxelles font en effet planer l’incertitude sur le futur des relations commerciales avec l’Union européenne, le principal débouché pour le secteur. Depuis quelques mois, les investissements sont en baisse, l’attentisme prévaut.
Almost 684k British-built cars exported in the first half of 2017, here are our biggest markets #ukmfghttps://t.co/HqJFLIvSuppic.twitter.com/xoQXc4ga24
— SMMT (@SMMT) 27 juillet 2017
En juin, la production de voitures au Royaume-Uni a reculé de 13,7 % par rapport à l’an passé, portant à près de 870.000 le nombre de véhicules produits sur le premier semestre. Le secteur s‘éloigne ainsi de son objectif de deux millions de véhicules produits par an d’ici à 2020.
Les ventes de véhicules sur le marché britannique ont elles reculé de 9,5% sur les six premiers mois de l’année, alors que la baisse de la livre sterling par rapport au dollar et à l’euro a entraîné une poussée de l’inflation.
Le secteur redoute, en cas de « hard Brexit », et de nouveaux droits de douane prohibitifs (jusqu’à 10%), une importante chute de sa production.
Dans ce contexte, l’Association britannique des constructeurs et des vendeurs d’automobiles (SMMT) réclame au gouvernement des « mesures concrètes pour garantir la compétitive du secteur à l’avenir ». Il demande en particulier un « accord provisoire » entre Londres et Bruxelles qui « maintienne le secteur dans le marché unique et l’Union douanière », en attendant la fin des négociations.
Response from SMMT Chief Executive
MikeHawesSMMT</a> on reported government plans regarding diesel and petrol cars <a href="https://t.co/GgzXTU5qSx">pic.twitter.com/GgzXTU5qSx</a></p>— SMMT (
SMMT) 26 juillet 2017