Le gouvernement grec souhaite promulguer un nouveau train de réductions des dépenses publiques, au grand dam de la population.
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Non, à la poursuite de la politique d’austérité. Ce jeudi, les Grecs ont entamé une grève générale de 24 heures : hôpitaux fermés, transports urbains et aériens perturbés, plus de journaux télévisés. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler dans les rues d’Athènes.
Et pendant que certains manifestaient, d’autres ont saisi l’occasion pour saccager l’une des stations du métro athénien, ainsi que plusieurs distributeurs de billets. A la surface, les Grecs ont appelé le gouvernement à cesser la politique d’austérité dans laquelle ils sont plongés depuis près de 10 ans.
“Des faibles salaires et des licenciements, voilà notre réalité. Les gens se retrouvent sans argent, sans travail. Nous ne le permettrons pas, nous nous battrons pour nos droits” a déclaré un manifestant interrogé par Euronews.
Le gouvernement affirme que d’ici quelques mois le programme d’austérité ne sera plus qu’un vieux souvenir et que l‘économie grecque va déjà beaucoup mieux. Les travailleurs et les chômeurs répondent qu’ils sont les grands perdants de cette crise de longue date et qu’ils ne récupéreront jamais ce qu’ils ont perdu.