Après les places asiatiques, les marchés européens ont été gagnés par la chute du Dow Jones.
L'onde de choc venue des États-Unis, où Wall Street a plongé de façon spectaculaire hier soir, a gagné les marchés européens ce matin après avoir déjà emporté les places asiatiques.
A l'ouverture, en Europe, la baisse ne laissait aucune doute: -3,43% à la Bourse de Paris, -3,5% à Londres, -3,58% à Francfort, -3,3% à Madrid, -3,6% à Amsterdam.
La question que tout le monde se pose aujourd'hui en Europe : la baisse ne fait-elle que commencer ou bien s'agit-il seulement d'un accès de faiblesse passager ?
Ce sont les craintes au sujet de l'inflation qui ont mis le feu aux poudres, alors que l'année 2018 avait bien commencé, les indices enchaînant les records à New York.
L'élément déclencheur a été une bonne nouvelle pour l'économie américaine. L'annonce d'une augmentation significative des salaires en janvier a effet eu un effet dévastateur sur les marchés en ravivant les craintes d'inflation, et donc un resserrement monétaire américain à un rythme plus rapide que prévu. Dans la foulée, les taux de rendement des bons du Trésor se sont enflammés et Wall Street a trébuché.