L'organisation mondiale du commerce essaye de rester au centre du jeu face au risque protectionniste qui menace les échanges internationaux.
Marginalisée avant même l'élection de Donald Trump, l'Organisation mondiale du commerce peut-elle encore jouer son rôle de régulateur alors que se profile une guerre commerciale internationale ?
Pour Roberto Azevêdo, le directeur général de l'OMC, la méthode bilatérale défendue par le président américain ne remplacera jamais ce que fait l'OMC depuis sa création en 1995.
A savoir assurer la liberté, l’équité et la prévisibilité des échanges commerciaux dans le monde via une cour internationale d'arbitrage (l'Organe de règlement des différends).
Mais depuis sa création, l'OMC a toujours été sous le feu des critiques. Les uns décriant une idéologie libre-échangiste, les autres dénonçant des transferts de souveraineté inacceptables.
Mais malgré un récent accord de facilitation des échanges dans le secteur des technologies de l'information, l'OMC paraît sclérosée. D'où l'idée de réformer l'institution. C'est ce qu'a préconisé mercredi Emmanuel Macron, le président français.
Mais cela risque de prendre du temps. Il va falloir convaincre les 164 membre de l'OMC.