Avec 4 Oscars, "Parasite" et Bong Joon-ho font la fierté de la Corée du Sud

Avec 4 Oscars, "Parasite" et Bong Joon-ho font la fierté de la Corée du Sud
Tous droits réservés AP
Par Frédéric Ponsard
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

C'est tout un pays qui a célébré la victoire de Parasite de Bong Joo-ho aux Oscars. La Corée du sud est fier de montrer au monde ses talents !

PUBLICITÉ

Au "pays du matin calme", en Corée du Sud, tout le monde ne parle que de ça : la comédie noire Parasite vient de remporter 4 Oscars dont la récompense suprême du Meilleur film...

A l'université Yonsei où le réalisateur Bong Joon-ho a étudié le cinéma, les étudiants suivaient évidemment la cérémonie en direct. Nam-Hoon Kim, étudiant, est enthousiaste de cette victoire : "J'ai toujours aimé les films coréens. C'est maintenant que l'histoire du cinéma coréen s'écrit, cela a beaucoup de sens. Je pense que l'on va encore améliorer les choses à l'avenir. Mais c'est très... oui... les mots n'arrivent pas à sortir de ma bouche... c'est un tel honneur".

Dans les rues de Séoul, c'est un sentiment de fierté national qui prévaut, et la reconnaissance" de la Corée du sud comme un grand pays de cinéma. Cho Sung-ho, 54 ans est un employé de bureau particulièrement fier de cette victoire : "Je pense que c'est une grande opportunité pour faire connaître au monde la vraie valeur des films coréens. Beaucoup d'oeuvres du réalisateur Bong Joon-ho ont déjà été récompensées, mais elles étaient encore quelque peu sous-estimées. Je pense qu'il est très significatif que les Oscars aient cette fois-ci reconnu la qualité supérieure des films coréens".

Le film a été un énorme succès en Corée du sud et dans le monde entier, y compris aux Etats-Unis.

Bong Joon-ho est en train de devenir un héros national dans son pays, après avoir remporté aussi l'an dernier une Palme d'or à Cannes.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les Oscars s'ouvrent encore plus aux minorités et aux femmes

Le PinchukArtCenter de Kiev : le futur de l'art ukrainien

"Parasite", la lutte des classes revisitée