L'Amérique latine à l'honneur au festival photo de La Gacilly

Le festival photo à La Gacilly, en Bretagne.
Le festival photo à La Gacilly, en Bretagne. Tous droits réservés AFP
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Par Nathan Joubioux avec AFP
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Pour la 17e édition du festival photo de La Gacilly, l'Amérique latine est mise à l'honneur. Un continent qui vit des soubresauts avec l'élection de nouveaux dirigeants et des situations de crise.

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Malgré la pandémie de Covid-19, la 17e édition du festival photo de La Gacilly, en Bretagne, a débuté, ce week-end. Jolies maisons de pierre, ruelles pentues, bords de rivière, au milieu des fleurs et de la verdure : à La Gacilly, les contraintes sanitaires sont plus faciles qu'ailleurs à respecter, car les expositions, grand format et en plein air, s'accrochent aux pignons des maisons ou le long de parcours balisés sous le couvert des arbres.

Comme à son habitude, le lien entre l'homme et la nature est le fil conducteur. Le choix de mettre en avant l'Amérique latine et les défis auxquels doit faire face le continent s'est révélé être une évidence après les violents incendies en Amazonie l'année dernière. "C'est aussi un continent qui, depuis un an, vit des soubresauts avec l'élection de nouveaux dirigeants et des situations de crise", explique Cyril Drouhet, commissaire des expositions.

Sebastião Salgado présente sa série "Gold", réalisée en 1986 sur les orpailleurs dans la Serra Pelada au Brésil, avec lesquels il avait passé 35 jours et 35 nuits.

A découvrir également, la photographe brésilienne Carolina Arantes. Elle illustre la ruée vers l'or vert en Amazonie au cœur de l'état du Parà, au nord du pays, dans la ville d'Altamira, "une des villes les plus affectées par les incendies" volontaires. A La Gacilly, elle raconte : "C'était l'une des scènes les plus horribles, les plus tristes et les plus inquiétantes que j'ai pu voir dans ma vie. Nous marchions à travers les cendres, en pataugeant dans 20 cm de cendres"

Carl de Souza, photographe à l'AFP, a suivi les populations indigènes de l'Amazonie qui refusent de renoncer à leurs terres et à leurs âmes, et qui sont engagées dans une lutte sans merci contre le gouvernement.

D'autres expositions sont à découvrir. En plein air, elles sont ouvertes au public jusqu'au 31 octobre.

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