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Quand "ta mère" devient la réplique fétiche de l'équipe Trump, le net s'inquiète

« Your mom » s’impose comme réplique virale au sein de l’administration Trump, qualifiée de « stupide » et de « puérile ».
« Ta mère » devient une réplique virale au sein de l’administration Trump, qualifiée de « stupide » et « enfantine ». Tous droits réservés  X Karoline Leavitt - Screenshot
Tous droits réservés X Karoline Leavitt - Screenshot
Par David Mouriquand
Publié le
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"Ta mère", la réplique est utilisée par tous les ados anglophones. Mais quand plusieurs membres du premier cercle de Donald Trump l’emploient face à l’actu, le net s’alarme d’une Maison Blanche infantile.

Le gouvernement de Donald Trump a été taxée de bien des choses, mais une réponse à un message disant juste "ta mère" fait des vagues en ligne, poussant beaucoup à qualifier le premier cercle du président de "puéril", "idiot" et "immature".

Ces qualificatifs ont été utilisés après que la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a (de manière incompréhensible) partagé une capture d’écran de sa réponse à la question d’un journaliste – une publication depuis devenue virale.

Le correspondant Maison Blanche du HuffPost, S.V. Dáte, a envoyé à Leavitt une question au sujet de la rencontre désormais annulée du président Donald Trump avec le dirigeant russe Vladimir Poutine, qui devait se tenir en Hongrie.

Dans son message, Dáte a fourni le contexte expliquant pourquoi l’emplacement à Budapest peut être perçu comme controversé.

"Le président est‑il conscient de la portée de Budapest ?", a demandé Dáte, ajoutant : "En 1994, la Russie a promis, à Budapest, de ne pas envahir l’Ukraine si elle renonçait aux armes nucléaires héritées de la dissolution de l’Union soviétique. Ne voit‑il pas pourquoi l’Ukraine pourrait s’opposer à ce lieu ?"

Dáte a terminé le message par la question "Qui a proposé Budapest ?" et un poli "Merci."

Comme le montre la capture d’écran partagée par Karoline Leavitt, elle a répondu au journaliste : "Ta mère."

La réponse de Karoline Leavitt
La réponse de Karoline Leavitt X

Pas du meilleur effet pour la porte-parole de la Maison Blanche, dont le travail consiste à traiter avec les journalistes. Professionnellement.

La capture d’écran a été repartagée, beaucoup s’étonnant que Karoline Leavitt publie une réponse aussi néfaste pour sa réputation à une question raisonnable et digne d’intérêt. En outre, beaucoup ont souligné qu’étant donné que la porte-parole accuse S.V. Dáte de manquer de professionnalisme dans une réponse ultérieure, c’est un monumental tir dans le pied.

Pour ne rien arranger, le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, s’est aussi joint au mouvement en postant : "Ta mère".

Le correspondant à la maison blanche a répondu dans un long message qui se concluait ainsi : "Mme Leavitt n’aime peut‑être pas mes questions. Très bien. J’ai le droit et la responsabilité de les poser. C’est toujours l’Amérique".

Cela intervient après que Donald Trump a partagé une vidéo générée par IA "répugnante" en réponse aux manifestations No Kings le week‑end dernier, où on le voit piloter un avion de chasse bombardant les manifestants avec des excréments – une publication qui a amené d’innombrables internautes à déplorer la réponse "non présidentielle" et scatologique de Trump à une protestation historique.

Mais ce n’est pas tout.

Pour ne rien arranger et comme pour légitimer l’accusation selon laquelle le gouvernement de Trump est bloquée au niveau des blagues d’adolescents, le compte "Republicans Against Trump" a rappelé aux utilisateurs des réseaux sociaux que le premier cercle de Trump avait des antécédents.

Il a évoqué un moment impliquant le secrétaire à la Guerre des États‑Unis Pete Hegseth, interrogé sur les couleurs de sa cravate lors de la récente visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux États‑Unis.

La cravate de Hegseth arborait des couleurs que certains ont jugées proches de celles du drapeau russe et, lorsque les collaborateurs de Hegseth ont été interrogés sur ce choix malencontreux, le principal porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, a fait la déclaration suivante : "C’est ta mère qui la lui a achetée."

"Nous sommes gouvernés par des collégiens."
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