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Lutte contre la pollution de l'air : 61 milliards d'euros économisés en 10 ans en région parisienne

Panaroma sur les toits de Paris, le 28 février 2023.
Panaroma sur les toits de Paris, le 28 février 2023. Tous droits réservés  Aurelien Morissard, AP
Tous droits réservés Aurelien Morissard, AP
Par Euronews
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L'étude menée par l'observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France est publiée alors que l'Accord de Paris sur le climat s'apprête à célébrer ses dix ans, tandis qu'une mobilisation nationale contre les Zones à faibles émissions (ZFE) est prévue samedi.

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Les mesures prises contre la pollution atmosphérique en Île-de-France ont permis d'économiser 61 milliards d'euros en dix ans grâce à la réduction de la mortalité liée aux particules fines, révèle une étude d'Airparif dévoilée vendredi 26 septembre.

Cette étude de l'observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France est publiée alors que l'Accord de Paris sur le climat s'apprête à fêter ses dix ans, et qu'une nouvelle mobilisation nationale contre les Zones à faible émission (ZFE) est prévue samedi. La Fédération des motards en colère et la Ligue de défense des conducteurs appellent à défiler dans les rues contre ce dispositif, dont l'Assemblée nationale a voté la suppressionle 28 mai dernier mais qui n'est pas encore officiellement enterré.

La pollution de l'air coûte toujours 28 milliards d'euros par an en région parisienne

Selon Airparif, les politiques publiques de diminution de la pollution de l'air, dont le coût est évalué à 5 milliards d'euros entre 2010 et 2019, ont pourtant été particulièrement efficaces, avec une diminution du nombre de décès de 10 350 à environ 6 220 sur cette même période. Malgré tout, la pollution de l'air coûte toujours 28 milliards d'euros par an, selon l'organisme, soit plus de 2 200 euros par Francilien.

La majorité de ces coûts, 93% au total, est liée aux décès prématurés attribuables à la pollution atmosphérique, ainsi qu'à la morbidité (traitements, hospitalisations, arrêts de travail...). Une autre partie des coûts relève de la dégradation des bâtiments et de la perte de rendements agricoles, indique l'étude.

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