La Commission européenne digère mal la victoire du "non"

La Commission européenne digère mal la victoire du "non"
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Depuis l’annonce de la victoire du “non”, la Commission européenne était étrangement discrète. Ce midi, son vice-président, Vladis Dombrivskis, a

PUBLICITÉ

Depuis l’annonce de la victoire du “non”, la Commission européenne était étrangement discrète. Ce midi, son vice-président, Vladis Dombrivskis, a brisé le silence. Il déplore l’ingratitude de la Grèce et les lenteurs du gouvernement à appliquer le remède des créanciers.

“L’Europe est restée aux côtés de la population grecque pendant toute la durée de la crise”, a rappelé Vladis Dombrovskis, vice-président de la Commission en charge de l’Euro. “Les contribuables européens ont offert un soutien financier sans précédent. Ils ont encouragé la Grèce à réformer son économie afin qu’Athènes puisse être fière et indépendante de toute aide extérieure dans le futur. Mais les réformes ont souvent été postposées ou partiellement mises en place. Cela a prolongé la récession et durci les réformes à appliquer par la suite.”

Fort du soutien populaire, le gouvernement grec veut assouplir les réformes exigées par ses créanciers européens. Un espoir balayé tout net par le président de l’Eurogroupe.

“Indépendamment du résultat du referendum, des mesures difficiles sont nécessaires”, insiste Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe. “Sinon, le pays ne pourra pas s’en sortir, le fonctionnement du gouvernement ne pourra pas s’améliorer et l‘économie n’ira pas mieux. Si le gouvernement et le peuple rejettent ces mesures difficiles, la situation devient très compliquée.”

Un Eurogroupe doit se tenir mardi matin sans Yanis Varoufakis. Le ministre grec des Finances a démissionné après 5 mois de négociations infructueuses. Un pas de côté inutile selon Dijsselbloem car ce n’est pas un problème de personnalité mais de contenu.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L'UE doit-elle continuer à soutenir l'Ukraine ? Notre sondage révèle que les Européens y sont favorables

"Le destin de l'Europe est lié à celui de l'Ukraine", déclare la cheffe des libéraux de l'UE à Kiev

Bruxelles dévoile les plans d'un diplôme européen, mais peine à en expliquer les raisons