Retour sur les événements marquants de la semaine en Europe.
PUBLICITÉLa Turquie a rejoint la coalition internationale pour lutter contre le groupe Etat islamique. Des frappes aériennes visent les jihadistes en Syrie mais également des positions des séparatistes kurdes du PKK. L’Otan soutient l’initiative d’Ankara mais lui demande de ne pas compromettre le processus de paix avec les Kurdes.
Une plus large coopération entre l’Iran et l’Occident, c’est l’un des résultats concrets de l’accord sur le nucléaire conclu entre les deux parties assure Federica Mogherini. La chef de la diplomatie européenne était à Téhéran cette semaine. Elle a en profité pour rassurer les voisins arabes de l’Iran: cet accord ne peut qu’améliorer la sécurité dans la région.
La situation désespérée des migrants à Calais prêts à tout pour gagner la Grande-Bretagne et une nouvelle mort tragique cette semaine dans le tunnel sous la Manche, un jeune Soudanais écrasé par un camion. La Grande-Bretagne et la France ont multiplié les mesures de sécurité. David Cameron le Premier ministre britannique très critiqué dans son pays pour avoir parlé de “nuée” de clandestins.
En Grèce, une enquête est ouverte à la suite des révélations de Yanis Varoufakis. L’ancien ministre grec des Finances a préparé dans le plus grand secret un plan d’urgence visant à créer un système de paiement parallèle. Sous le feu des critiques, il minimise l’importance de son initiative et affirme que le Premier ministre Alexis Tsipras lui avait donné le feu vert.
Syriza en plein déchirement. Certains membres du parti de gauche radical ne digèrent toujours pas l’accord avec les créanciers de la Grèce. Pour préserver l’unité de son parti, Alexis Tsipras le Premier ministre grec a obtenu la tenue d’un congrès extraordinaire en septembre. Objectif : définir une position commune.