Ils sont Syriens, Afghans, Irakiens, et chaque jour plus nombreux à prendre d’assaut la petite gare macédonienne de Gevgelija, juste à la frontière
Ils sont Syriens, Afghans, Irakiens, et chaque jour plus nombreux à prendre d’assaut la petite gare macédonienne de Gevgelija, juste à la frontière grecque. Leur objectif, monter dans un train pour rejoindre un eldorado européen rêvé, via la Serbie, dernier pays avant la Hongrie et l’espace Shengen.
“Mon ambition c’est que mon fils et ma femme soient en sécurité quelque part, explique Ahmed, un Syrien, et que j’ai un travail. Je ne réclame pas l’aide de l’Europe. Je suis qualifié pour travailler, et dès que j’aurai un permis, je travaillerai.”
Les autorités macédoniennes ont donné des visas pendant trois jours pour que les migrants traversent leur pays. Le mois dernier ils ont été 38 000 à passer. Car il y a urgence : l’entrée en Hongrie va devenir plus difficile, car Budapest doit terminer fin août une clôture haute de quatre mètres pour stopper les clandestins. D’autres pays, dans une Europe impuissante, prennent des mesures différentes : l’Autriche veut imposer des quotas, afin que ses municipalités accueillent 1,5% de migrants.