En marge d'une édition de Smart Regions consacrée à l'Académie d'aviation autrichienne, nous interrogeons son PDG sur son école soutenue par la politique de cohésion de l'UE qui forme les pilotes à l'excellence sur des simulateurs hautement sophistiqués.
En marge d'une édition de Smart Regions consacrée à l'Académie d'aviation autrichienne, nous interrogeons son PDG sur son école soutenue par la politique de cohésion de l'UE qui forme les pilotes à l'excellence sur des simulateurs hautement sophistiqués.
Thomas Herrele a vite compris que pour être performant dans le ciel, il fallait aussi s'entraîner au sol. Il est à la tête de l'Académie d'aviation autrichienne et continue de piloter des avions long courrier. Il nous répond alors qu'il vient de revenir de San Francisco aux manettes d'un Airbus 380.
"Déjà au jardin d'enfants, je savais que je voulais travailler dans ce domaine, dans quelque chose qui avait un rapport avec les avions," confie-t-il. "Je suis vraiment fier que nous ayons réussi à concrétiser une grande idée avec cinq simulateurs et un centre de formation de base à Wiener Neustadt, le tout en dix-douze ans," fait-il remarquer.
"Des machines qui coûtent très cher"
Thomas Herrele nous en dit plus sur les simulateurs dont son école est munie : "Cela dépend des équipements, mais ils peuvent coûter entre 8 et 40 millions d'euros par appareil : ce sont des machines qui coûtent très cher," reconnaît-il avant d'ajouter : "C'est pour cela qu'il y a un grand obstacle à franchir pour ceux qui voudraient se lancer dans cette activité."
Le PDG de l'Académie renchérit : "Les pilotes doivent pouvoir s'entraîner sur un simulateur spécifique qui reproduit exactement le cockpit de l'avion. Et donc, nous avons des clients qui viennent du Panama, d'Australie, d'Indonésie, en réalité du monde entier, pour se former : ils sont originaires de 40 pays sur tous les continents," précise-t-il.