Afin de ne pas saturer les transports en commun lors de la sortie de crise, la capitale belge prévoit d’aménager 40 km de voie aux vélos.
Passer de l’une des villes les plus embouteillées d’Europe à l’une des villes les plus favorables au vélo. Ce défi s’inscrit dans la stratégie de déconfinement de la ville de Bruxelles.
Les autorités locales comptent limiter la vitesse à 20km/h dans le centre historique. La mesure sera mise en œuvre à partir du 11 mai et offrira aussi plus d’espace aux piétons et aux cyclistes. "Il faut pouvoir donner de la place si on veut réussir ce déconfinement en gardant la distanciation sociale", précise le bourgmestre (le maire) Philippe Close. L’élu socialiste souligne que les trottoirs de la capitale belge sont souvent très étroits. Il veut ainsi encourager les citoyens à ne pas avoir "peur de reprendre le centre-ville".
La région bruxelloise compte aussi aménager 40 km de pistes cyclables sur les grands axes. Cette mesure a pour objectif d’éviter trop de promiscuité dans les transports en commun.
Ces initiatives provoquent des critiques mais Philippe Close estime que cette crise est aussi l’occasion de réinventer la vie urbaine. Il espère que cette épreuve permettra de réfléchir sur les moyens de rendre sa ville "plus accueillante, plus apaisée, où il y a des contacts entre les êtres humains plus forts et où la solidarité se développe". Des initiatives identiques sont étudiées dans d’autres villes européennes comme à Milan.