La République tchèque occupe depuis le 1er juillet la présidence semestrielle de l'UE.
Coup d'envoi de la présidence tchèque de l’UE. A partir du 1er juillet et pendant six mois, Prague mènera les discussions entre les Etats membres au sein du Conseil de l’Union européenne.
La République tchèque s’est fixé plusieurs priorités :
la crise migratoire déclenchée par la guerre en Ukraine
la nécessité de ne plus dépendre des énergies fossiles russes
la lutte contre la désinformation et la défense des valeurs démocratiques.
"Nous pouvons affirmer que le monde ne sera plus le même après l'agression de la Russie", a déclaré le mois dernier le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, lorsqu'il a dévoilé le programme semestriel de Prague.
Tous les six mois, un État membre est désigné pour présider le Conseil de l'UE. La République tchèque succède à la France et sera suivie par la Suède.
L'État qui assure la présidence tournante fixe l'ordre du jour des réunions ministérielles, joue le rôle d'intermédiaire lors des négociations et représente la position convenue par les 27 devant la Commission européenne et le Parlement européen.
Les capacités de médiation de la République tchèque seront suivies de près. L'Union européenne cherche à faire avancer de nombreux textes sur le climat ou le numérique alors qu’une guerre se déroule à sa porte et que l’inflation bat des records.
Regardez la vidéo ci-dessus pour découvrir les priorités tchèques pour la présidence de l'UE.