L’opposition russe cherche le soutien de l’Union européenne

L'opposant russe Mikhail Khodorkovsky
L'opposant russe Mikhail Khodorkovsky Tous droits réservés Yves Logghe/AP
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Par Efi Koutsokosta
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Les opposants russes et la société civile se sont retrouvés lundi au Parlement européen pour demander l’aide de l’UE afin de préparer l’après-guerre et de restaurer la démocratie.

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Les représentants de l'opposition russe et la société civile appellent l'Union européenne à les soutenir en vue de préparer et de restaurer la démocratie en Russie, après la guerre. Mikhail Khodorkovsky, exilé en Suisse et l'un des principaux opposants au président russe, s'est rendu lundi au Parlement européen dans ce but.

Il regrette que la résistance contre la guerre ne soit pas plus populaire. Toutefois, il se félicite de voir que 12% des citoyens russes se disent contre le conflit ce qui signifie, selon lui, que des millions de personnes n'ont pas peur d'exprimer leur opinion.

"Les Russes croient aussi qu'en commençant cette guerre, même si c'est à tort, ils ne peuvent pas se permettre de la perdent car cela conduirait à la désintégration de la Russie. Ce motif de la propagande de (Vladimir) Poutine est complètement erroné du point de vue de la réalité, mais il est absolument efficace sur le cerveau des gens", souligne l’opposant.

L'eurodéputé Andrius Kubilius, ancien Premier ministre lituanien, juge qu'un changement de régime peut se produire en fonction de l'issue de la guerre. Il rejette cependant l'idée d'un processus de paix accéléré et donc bâclé pour l'Ukraine.

"Je pense que la Russie est dans une impasse dans son développement si les choses ne changent pas", analyse-t-il.

Environ 70 groupes d'opposants au conflit se sont déjà retrouvés en avril à Berlin pour s'entendre sur une déclaration commune, signée par 30 000 Russes. Ils soulignent que la guerre est criminelle, que le régime doit changer et que l'Ukraine doit retrouver sa souveraineté dans ses frontières de 1991.

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