Une ferme aquaponique sur un toit : "Un modèle qui fonctionne"

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Par Aurora Velez
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La responsable du site de la ferme aquaponique située sur le toit du plus grand marché couvert de Bruxelles nous explique le fonctionnement de ce concept qui vise également à faire des émules dans d'autres pays.

À Bruxelles, la ferme urbaine installée sur le toit du FOODMET utilise l'énergie produite par les panneaux solaires du marché, la chaleur émise par le bâtiment et l'eau de pluie. Objectif de ce projet pilote dont le bâtiment a été cofinancé par la politique européenne de cohésion : conquérir d'autres toits, ailleurs en Europe, pour y produire des fruits, des légumes et du poisson.

"Chaque goutte d'eau est récupérée"

Audrey Boucher, responsable du site de la ferme aquaponique située sur le toit du marché et appelée BIGH, nous en dit plus sur cette initiative exemplaire.

"L'eau, c'est l'or bleu," précise-t-elle avant de nous décrire comment la ferme la gère. "On a des cuves de 100 m³ et on va récupérer l'eau de pluie, c'est cette eau de pluie qui est mélangée à l'eau des poissons enrichis en fertilisant naturel qui va permettre d'irriguer nos plantes et de les faire pousser," explique-t-elle.

"Chaque goutte d'eau qui n'est pas absorbée par les plants est récupérée, filtrée et réutilisée à l'irrigation suivante," indique-t-elle.

Objectif : faire des émules ailleurs, principalement en France

"C'est un projet pilote, donc l'objectif était de prouver que c'était faisable de créer une ferme sur une toiture qui fonctionne," poursuit la responsable de site. "L'objectif pour nous, c'est d'ouvrir d'autres fermes, de reproduire le modèle en Belgique et dans d'autres pays européens," ajoute-t-elle.

"Actuellement, on a l'ambition d'ouvrir d'autres fermes, principalement en France, donc on est en discussion avec des acteurs français pour reproduire le même type de ferme que ce que nous avons ici, en France et à une échelle quand même plus importante," précise-t-elle.

Les nouveaux projets pourraient s'étendre sur 4000 m². "Cela paraît énorme, mais en termes de production, ici, sous serres, on est déjà à 2000 m²," insiste-t-elle. "Au niveau de la production de poissons, on est à 20 tonnes et on peut vraiment aller vers des modèles qui vont produire 100, 150, voire même 300 tonnes," affirme-t-elle.

Journaliste • Aurora Velez

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