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Une ancienne députée ukrainienne assassinée à Lviv

Iryna Farion a été abattue d'une balle en pleine tête.
Iryna Farion a été abattue d'une balle en pleine tête. Tous droits réservés Pryshutova Viktoria/Pryshutova Viktoria
Tous droits réservés Pryshutova Viktoria/Pryshutova Viktoria
Par euronews avec agences
Publié le Mis à jour
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Iryna Farion, 60 ans, est décédée à l'hôpital après après avoir été abattue dans la rue. Ancienne députée, elle défendait l'usage de la langue ukrainienne.

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Pour le ministre de l'Intérieur ukrainien il ne fait aucun doute que le meurtre était planifié. Iryna Farion déambulait dans une rue de Lviv au nord-ouest du pays lorsqu'un individu lui a tiré une balle en pleine tête vendredi vers 19h30 heure locale, selon le bureau du procureur général d'Ukraine. "La victime a été transportée à l'hôpital dans un état critique", précise le communiqué.

Iryna Farion, 60 ans, a brièvement été membre du Parlement ukrainien pour le parti ultra-nationaliste Svoboda et a régulièrement suscité la controverse pour avoir réprimandé les responsables et le personnel militaire parce qu'ils parlaient russe.

"Il est apparu qu'Iryna Farion est décédée à l'hôpital. Les médecins ont fait tout leur possible, mais sa blessure était incompatible avec la vie", a déclaré vendredi le maire de Lviv, Andriy Sadovyi, dans un message sur Telegram. "Je dis toujours qu'il n'y a plus d'endroit sûr en Ukraine. Mais pour avoir un meurtre aussi éhonté et audacieux, il faut trouver le tueur", a-t-il déclaré.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré samedi avoir reçu des informations faisant état de l'assassinat de Iryna Farion et que "toutes les caméras de surveillance disponibles" étaient en cours de vérification. Toutes les pistes d'enquête sont à l'étude, "y compris celle menant à la Russie", a-t-il ajouté. La victime était une linguiste de formation et l’une des défenseures les plus véhémentes de la langue ukrainienne.

Elle avait perdu son emploi de professeur dans une université de Lviv après avoir déclaré qu’elle ne pouvait "pas appeler" ukrainiens les soldats qui parlaient russe et avait critiqué de manière controversée les membres russophones du régiment ukrainien Azov qui ont défendu la ville portuaire de Marioupol dans les premiers jours de l’invasion russe.

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