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Des détenus ukrainiens prennent les armes contre la Russie

Des prisonniers ayant rejoint l'armée ukrainienne s'entraînent au polygone, dans la région de Dnipropetrovsk, en Ukraine, le samedi 22 juin 2024.
Des prisonniers ayant rejoint l'armée ukrainienne s'entraînent au polygone, dans la région de Dnipropetrovsk, en Ukraine, le samedi 22 juin 2024. Tous droits réservés Evgeniy Maloletka/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Evgeniy Maloletka/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par euronews
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Ce dispositif controversé doit pallier le manque d'effectifs.

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Des milliers de prisonniers ukrainiens ont rejoint l'armée

Si la Russie a recruté des dizaines de milliers de repris de justice pour son invasion, l'Ukraine vient seulement de mettre en place ce système

Un projet de loi permet à d'anciens détenus comme "Psycho", à Kharkiv, d'annuler leur peine pour défendre leur pays: "Les lois ont un peu changé, c'est une bonne chose pour nous. Nous pouvons être utiles, laver notre nom, commencer une nouvelle vie. Aider ceux qui ont besoin de nous au front."

Alors que la guerre contre la Russie entre dans sa troisième année et que plus de 30 000 soldats ukrainiens ont été tués, cet instructeur militaire sait que ces combattants ont une résistance souvent plus importante:

"Pourquoi toutes les brigades demandent-elles à nos hommes ? Parce que ce n'est un secret pour personne, au cours de la troisième année de guerre, il n'y a pas beaucoup de combattants motivés parmi les nouvelles recrues. Ces hommes sont pour la plupart motivés. Et la motivation leur donne une chance de survivre. Une chance de survivre das toutes ces actions: bonne défense, bonne attaque, bon assaut."

Les auteurs de plusieurs crimes exclus

Selon le gouvernement ukrainien, 3 000 prisonniers ont bénéficié d'une libération conditionnelle et ont été affectés à des unités militaires depuis l'adoption de la loi en juin.

Un commandant adjoint de l'armée estime que ce dispositif leur permet d'accéder à un avenir meilleur.  

"Ces gens espèrent améliorer leur vie, il n'est donc pas nécessaire de prendre des mesures radicales pour le moment. S'ils ont besoin d'un traitement, ils s'y rendent, s'ils ont besoin d'un examen, ils s'y rendent aussi. Ce sont des membres des forces armées ukrainiennes qui ont signé un contrat. Ils doivent donc être traités comme du personnel militaire."

Les auteurs de plusieurs crimes sont exclus du programme.

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