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Premier ministre : la quête du graal !

L'assemblée Nationale à Paris
L'assemblée Nationale à Paris Tous droits réservés Euronews
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Par Sophia KhatsenkovaJean-Philippe Liabot
Publié le Mis à jour
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Le président Emmanuel Macron peine toujours à trouver un Premier ministre deux mois après le second tour des élections législatives anticipées.

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À l'issue du scrutin du 7 juillet, le Parlement est divisé en trois gros blocs : le Nouveau Front Populaire qui regroupe les partis de gauche, le groupe centriste du président et le Rassemblement national. Et malgré tous les efforts fournis depuis, chacun campe sur ses positions, joue des coudes et de son influence et ne veut réellement former une coalition avec les autres groupes.

Selon Hall Gardner, Professeur Émérite de politique internationale à l'Université américaine de Paris, "Le président est confronté à un dilemme et ne parvient pas à trouver quelqu'un capable de rallier suffisamment de voix pour emporter l'Assemblée, en unifiant le centre. Il ne peut pas trouver quelqu'un qui puisse le faire et c'est pourquoi il passe en revue un certain nombre de candidats différents."

Les noms de candidats potentiels sont dans toutes les bouches

Le futur Premier ministre devra donc d'abord survivre à un vote de confiance au Parlement.

De nombreux noms ont circulé depuis que le Président a refusé de nommer Lucie Castets, la candidate choisie par le NFP.

Bernard Cazeneuve, l'ancien Premier ministre de François Hollande, à la toute fin de son quinquennat, ou Xavier Bertrand (LR) actuel Président du Conseil régional des Hauts-de-France sont les têtes de liste.

Autre option : Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental français.

Enfin, ce mercredi, le nom de l'ancien Commissaire européen, Michel Barnier, a fait surface. Il fut le négociateur en chef des relations de l'UE avec le Royaume-Uni dans le cadre du Brexit.

Pour Emmanuel Rivière, politologue, "Emmanuel Macron s'est mis en position de responsabilité, puisqu'il a déclaré qu'il trouverait un Premier ministre qui survivrait à une motion de censure. Si son Premier ministre est renversé, ce sera un échec qui lui sera directement imputable. Jusqu'à présent, aucun des noms proposés n'offre cette garantie, pas même celle d'une majorité favorable, mais celle d'une majorité qui ne voterait pas contre le candidat. C'est une équation très compliquée" explique-t-il.

Des échéances approchent à grands pas

Une chose est sûre : l'étau se resserre sur Emmanuel Macron. En effet, le 1ᵉʳ octobre, l’examen du projet de loi de finances pour 2025 doit commencer à l'Assemblée, mais ce délai s'annonce intenable au vu la complexité du document et du travail qu'il demandera à tous les intervenants... et il en va de l'avenir du pays.

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