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Pedro Sánchez souhaite développer des relations "étroites" avec la Chine

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, à gauche, et le président chinois Xi Jinping lors d'une réunion à Diayoutai, à Pékin, en Chine, le 9 septembre 2024.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, à gauche, et le président chinois Xi Jinping lors d'une réunion à Diayoutai, à Pékin, en Chine, le 9 septembre 2024. Tous droits réservés Andres Martinez Casares/AP
Tous droits réservés Andres Martinez Casares/AP
Par Euronews
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Cette visite marque le deuxième voyage du Premier ministre espagnol en Chine en moins de deux ans.

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Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez et le dirigeant chinois Xi Jinping se sont entretenus sur les conflits en Ukraine et à Gaza et sur la nécessité de "relations étroites, profondes et équilibrées" entre leurs deux pays.

Malgré les points de tension entre Madrid et Pékin, le gouvernement espagnol déclare que le deuxième voyage du Premier ministre en Chine en moins de deux ans "montre la volonté commune des deux pays de maintenir un dialogue régulier au plus haut niveau".

La Chine est l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU disposant d'un droit de veto, tandis que l'Espagne est membre de l'OTAN, que la Chine accuse d'avoir incité le président russe Vladimir Poutine à lancer son invasion à grande échelle de l'Ukraine.

Des relations commerciales tendues entre l'UE et la Chine

Les deux dirigeants ont également abordé la question du commerce, un sujet très controversé dans les relations sino-européennes depuis plusieurs années.

Pedro Sánchez a déclaré à son homologue chinois que son pays souhaitait "défendre conjointement un ordre commercial équitable qui permette la croissance de nos économies et profite à nos industries et à nos citoyens".

Les représentants chinois et espagnols se sont exprimés en faveur du libre-échange et de la promotion des échanges culturels et du tourisme, selon la chaîne de télévision publique chinoise CCTV, mais n'ont pas annoncé de mesures spécifiques dans le cadre d'un différend en cours sur les véhicules électriques.

Le président chinois Xi Jinping, à droite, pendant sa rencontre avec le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez à Diayoutai, à Pékin, en Chine, le 9 septembre 2024.
Le président chinois Xi Jinping, à droite, pendant sa rencontre avec le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez à Diayoutai, à Pékin, en Chine, le 9 septembre 2024.Andres Martinez Casares/AP

L'Espagne fait partie des membres de l'UE qui ont exprimé leur soutien, au début de l'année, à l'imposition de droits de douane de 36,7 % sur les véhicules électriques chinois. Le gouvernement chinois a réagi en lançant une enquête sur les importations de viande de porc de l'UE.

Les exportations européennes de produits porcins vers la Chine ont atteint un sommet de 7,4 milliards d'euros en 2020, lorsque Pékin a dû se tourner vers l'étranger pour satisfaire sa demande intérieure après que ses élevages de porcs ont été ravagés par une maladie. Les exportations de viande porcine de l'UE vers la Chine ont depuis chuté, atteignant 2,5 milliards d'euros l'année dernière, dont près de la moitié provenait d'Espagne.

Les tensions liées à la viande de porc n'ont pas empêché l'Espagne d'accueillir favorablement le projet du constructeur automobile chinois Chery d'implanter une usine de fabrication de véhicules électriques à Barcelone.

"Nous espérons que l'Espagne continuera à offrir un environnement commercial juste, équitable, sûr et non discriminatoire aux entreprises chinoises pour qu'elles puissent y investir et y faire des affaires", déclare Xi Jinping, selon CCTV. Selon la chaîne de télévision chinoise, Pedro Sánchez affirme que l'Espagne "soutient les principes du libre-échange et de l'ouverture des marchés et ne soutient pas la guerre commerciale".

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