C'est la rentrée pour près de 7 millions d’élèves du primaire et du secondaire en Italie, et le prix des fournitures scolaires est en constante augmentation. +7% par rapport à l’année dernière.
C'est la rentrée pour près de 7 millions d'élèves du primaire et du secondaire en Italie, et le prix des dépenses scolaires est en constante augmentation. Cette année, les familles italiennes dépenseront environ 7 % de plus en fournitures scolaires qu'en 2023.
Maria Rosaria et Giovanni ont déjà dû faire face à une dépense initiale d'environ 600 euros pour leurs deux enfants. Maria Rosaria explique que les dépenses principales au cours de l'année sont surtout celles en papeterie « parce que le matériel que nous avons acheté en septembre n'est manifestement pas suffisant.» Quelques semaines avant la rentrée, les parents reçoivent la liste des fournitures scolaires pour chaque enfant.
Les parents tentent alors d'économiser là où ils le peuvent, comme sur les frais de transport en faisant du covoiturage, comme le fait Maria Rosalia. « Nous allons souvent chercher non pas un seul enfant à l'école, mais quatre ou cinq. Nous pouvons ainsi nous aider nous-mêmes. En général, les parents nous aident à les accompagner à l'école, mais pour les sorties, nous nous entraidons très souvent. »
Patrizia est une mère célibataire. Elle a déjà dépensé près de 700 euros pour sa fille Giulia, qui entre en sixième aujourd’hui. Du fait de ses faibles revenus, elle sera remboursée pour les quelque 300 euros dépensés pour les manuels scolaires. Mais ce n'est pas que le plan financier qui l'inquiète. « Il y a de l'anxiété, de l'inquiétude, aussi parce que tout repose sur moi. Je fais des allers-retours, je l'emmène ici et là. Je vais essayer de la rendre indépendante, mais il y a des dépenses à cause du gymnase et de l'école et il y aura des voyages scolaires. C'est lourd, mais on peut y faire face », raconte Patrizia Porzio.
Le prix des livres a augmenté de 18 % par rapport à l'année dernière. L'achat de livres en ligne ou d'occasion est de plus en plus courant. C'est l'un des seuls moyens de faire face aux dépenses liées à la scolarité