Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Élections en Autriche : ouverture des bureaux de vote, l'extrême droite en tête des sondages

Les Autrichiens votent dimanche pour élire leurs députés et choisir un chancelier. Le parti d’extrême droite fait la course en tête dans les sondages.
Les Autrichiens votent dimanche pour élire leurs députés et choisir un chancelier. Le parti d’extrême droite fait la course en tête dans les sondages. Tous droits réservés  Andreea Alexandru/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Andreea Alexandru/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Euronews avec agences
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Les bureaux de vote ont ouvert en Autriche pour les élections législatives. L’extrême droite devrait revenir en force, avec 27 % des intentions de vote selon les sondages.

PUBLICITÉ

En Autriche, plus de six millions d’électeurs ont commencé à voter ce dimanche lors de législatives qui s’annoncent serrées. Après cinq ans d’un tandem inédit écolo-conservateur, l’extrême droite devrait revenir en force pour signer peut-être un succès historique.

Le FPÖ, ou Parti de la Liberté, fondé par d'anciens nazis, arrivent en première position avec près de 27 % des intentions de vote. Une première place qui pourrait provoquer un séisme dans le pays alpin, selon les analystes, car si elle a déjà goûté au pouvoir, elle n’a encore jamais fini en tête d’un scrutin national.

"Cette fois, ce sera différent. Je ne veux pas nous porter malheur mais je le sens : cette fois, nous allons gagner", a lancé le chef du Parti de la Liberté (FPÖ) Herbert Kickl lors de son ultime meeting de campagne vendredi, organisé comme un symbole en plein cœur historique de Vienne.

Mais Herbert Kickl, si extrême qu’aucun parti ne veut gouverner avec lui, est loin d’être assuré d’accéder à la chancellerie. Proche de certains groupuscules décriés, celui qui veut, au pays natal d’Adolf Hitler, se faire appeler comme lui "Volkskanzler" (chancelier du peuple), a repris à son compte le terme de "remigration", avec comme projet de déchoir de leur nationalité et d’expulser des Autrichiens d’origine étrangère.

Cet ex-ministre de l’Intérieur, âgé de 55 ans, a aussi su attirer les antivax avec ses propos conspirationnistes contre les mesures anti-Covid, les plus démunis touchés par l’inflation et tous ceux sensibles à la neutralité autrichienne en condamnant les sanctions contre la Russie. Des idées et des propos qui en font une "persona non-grata" pour les autres partis politiques.

Les conservateurs de l'ÖVP ne sont pas loin derrière le FPÖ. Ces derniers jours, l’écart s’est même resserré. Mené par l’actuel chancelier Karl Nehammer, la droite est aujourd’hui créditée de 25% des intentions de vote, devant les sociaux-démocrates du SPÖ à 21%.

Le parti libéral NEOS et son partenaire de coalition, les Verts, pourraient, eux aussi, obtenir des sièges au Parlement.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Quelles conséquences pour l'UE après la victoire de l'extrême droite en Autriche ?

Autriche : les tractations politiques ont commencé en vue d'une coalition

72 extrémistes islamistes présumés interpellés en Autriche