Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

L'Union européenne externalise le renvoi des migrants

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel, le jeudi 17 octobre 2024, à Bruxelles
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel, le jeudi 17 octobre 2024, à Bruxelles Tous droits réservés  Geert Vanden Wijngaert/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Geert Vanden Wijngaert/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par Euronews
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Les dirigeants européens ont également débattu des réponses possibles aux "attaques hybrides" menées par la Russie et le Bélarus, qui ont orchestré le déplacement de nombreux migrants aux frontières de la Finlande et de la Pologne.

PUBLICITÉ

Après un long sommet à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne se sont finalement mis d'accord pour confier le renvoi des migrants ayant vu leur demande d'asile rejetée à des pays extérieurs à l'UE.

Les pays européens souhaitent dans un premier temps se concentrer sur l'expulsion des migrants dont la demande d'asile a été rejetée. 

Ces propositions controversées représentent un tournant majeur pour la politique migratoire européenne.

"Aujourd'hui, nous constatons que parmi les personnes qui n'ont pas le droit de rester dans l'Union européenne, seules 20 % de celles qui ont fait l'objet d'une décision de retour sont renvoyées dans leur pays d'origine", déclare Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.

Vue d'un centre de traitement des migrants dans le port de Shengjin, en l'Albanie, le mercredi 16 octobre 2024, après l'arrivée du premier groupe de migrants.
Vue d'un centre de traitement des migrants dans le port de Shengjin, en l'Albanie, le mercredi 16 octobre 2024, après l'arrivée du premier groupe de migrants. Vlasov Sulaj/AP Photo

Mieux répondre à l'instrumentalisation de la migration par la Russie et le Bélarus

Les dirigeants européens ont également débattu des réponses possibles aux "attaques hybrides" menées par la Russie et le Bélarus, qui ont orchestré le déplacement de nombreux migrants aux frontières de la Finlande et, plus récemment, de la Pologne. 

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a récemment suspendu le droit d'asile pour les migrants clandestins entrant dans le pays depuis le Bélarus, deux ans après la construction d'une barrière frontalière entre les deux pays.

"La pression que subit la Pologne aux frontières orientales est une situation totalement différente. Avant la Pologne, c'était la Finlande et les États baltes", déclare Ursula von der Leyen. "Ce que nous voyons, c'est que Poutine et Loukachenko exercent une pression sur nous et tentent de porter atteinte à notre sécurité et à notre intégrité territoriale".

"Il s'agit d'attaques hybrides menées par des acteurs étatiques. C'est pourquoi la Pologne et les autres États membres doivent être en mesure de protéger leur union contre ces attaques hybrides", ajoute la présidente de la Commission.

Si cette décision représente un changement clair de direction pour la politique de l'UE, des questions persistent : comment fonctionneront les centres de retour des migrants et comment les droits fondamentaux de ces derniers seront-ils assurés après leur renvoi vers des pays tiers ?

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Le Royaume-Uni enregistre le taux de croissance de la migration permanente le plus élevé des pays de l'OCDE

Centres de rétention de migrants en Albanie : un tribunal italien saisit la Cour de justice de l'UE

Les demandes d'asile dans l'UE ont chuté de 17 % en juin