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Anders Fogh Rasmussen appelle Donald Trump à soutenir l'Ukraine pour mettre fin à la guerre

Anders Fogh Rasmussen s'exprime lors d'une conférence de presse au siège de l'OTAN à Bruxelles, le mercredi 3 mars 2010.
Anders Fogh Rasmussen s'exprime lors d'une conférence de presse au siège de l'OTAN à Bruxelles, le mercredi 3 mars 2010. Tous droits réservés  Virginia Mayo/AP Photo
Tous droits réservés Virginia Mayo/AP Photo
Par Euronews
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L'ancien secrétaire général de l'OTAN s'est entretenu en exclusivité avec Euronews sur l'entrée en fonction imminente du président américain Donald Trump et son impact sur la guerre en Ukraine et l'OTAN.

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Lors d'une interview exclusive accordée à Euronews, l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a appelé à une aide militaire accrue des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

"Donald Trump n'aime pas être un perdant, il veut être le gagnant. Et pour être un gagnant, il faut un bon accord", déclare-t-il.

"Ne faites pas de l'Ukraine votre Afghanistan", exhorte-t-il le prochain président américain. "Ne laissez pas Poutine vous vaincre, soyez un dirigeant fort, cherchez la paix en Ukraine, mais une paix juste, équitable et durable qui garantira la sécurité à l'avenir".

Pour Anders Fogh Rasmussen, tout accord de paix doit garantir la stabilité et la sécurité de l'Ukraine à long terme face à la menace russe.

"À mon avis, il s'agira de permettre à l'Ukraine de devenir membre de l'OTAN et d'être couverte par l'article 5", déclare-t-il. Ce dernier mentionne que toute attaque contre un État membre de l'Alliance est considérée comme une attaque globale contre l'OTAN.

"Garantir une OTAN forte en prenant plus de responsabilités pour notre avenir"

Donald Trump a critiqué à plusieurs reprises l'alliance et s'est plaint que les États-Unis contribuaient trop à son budget par rapport aux pays européens.

Pendant sa campagne électorale, il a déclaré que les États-Unis ne défendraient les membres de l'OTAN contre la Russie que s'ils respectaient leurs obligations en matière de dépenses de défense.

Le président américain élu Donald Trump lors d'un gala de l'America First Policy Institute le jeudi 14 novembre 2024, à Palm Beach, en Floride, aux États-Unis.
Le président américain élu Donald Trump lors d'un gala de l'America First Policy Institute le jeudi 14 novembre 2024, à Palm Beach, en Floride, aux États-Unis. Alex Brandon/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.

Anders Fogh Rasmussen se montre toutefois optimiste quant à l'implication américaine dans l'Alliance atlantique.

"L'OTAN a survécu depuis sa création en 1949 et je ne pense pas que Donald Trump s'en retirera. Mais c'est à nous, en Europe, de garantir une OTAN forte en prenant plus de responsabilités pour notre avenir", considère-t-il.

Il préconise par ailleurs aux États membres de l'OTAN de dépenser 3 % de leur PIB pour la défense, au lieu du seuil actuel de 2 %. Ce chiffre correspond aux dépenses de la guerre froide et "nous devrions revenir à ce niveau", affirme-t-il.

Enfin, concernant Mark Rutte, le nouveau secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen a insisté sur le thème du financement.

"J'espère qu'il continuera à faire pression pour que l'on investisse davantage dans la défense. Tous les membres de l'alliance devraient investir davantage dans notre propre sécurité en Europe", conclut-il.

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