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L'Italie prend le pouls des changements au Liban et en Syrie

Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani s'exprime lors d'une conférence de presse à l'ambassade d'Italie au Liban, 10 janvier 2025.
Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani s'exprime lors d'une conférence de presse à l'ambassade d'Italie au Liban, 10 janvier 2025. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Gavin Blackburn avec AP
Publié le Mis à jour
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Les discussions de M. Tajani au Liban ont lieu le jour même où il a rencontré le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmed al-Charaa, lors de sa première visite à Damas depuis la chute, l'année dernière, du dirigeant de longue date Bachar al-Assad.

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Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a rencontré le président nouvellement élu du Liban, Joseph Aoun, à Beyrouth.

À l'issue de leur rencontre, M. Tajani a fait l'éloge du leadership de M. Aoun, déclarant qu'un président doté d'une "personnalité très influente" contribuerait à la paix dans la région.

S'exprimant à l'ambassade d'Italie, Tajani a souligné l'importance de renforcer l'accord de cessez-le-feu au Liban du Sud à la suite de la guerre avec Israël.

Selon le chef de la diplomatie italienne, la stabilité du Liban pourrait également contribuer aux efforts visant à établir un cessez-le-feu à Gaza.

Le président libanais Joseph Aoun, à droite, rencontre le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani au palais présidentiel de Baabda, le 10 janvier 2025.
Le président libanais Joseph Aoun, à droite, rencontre le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani au palais présidentiel de Baabda, le 10 janvier 2025. Hussein Malla/Copyright 2025 The AP. All right reserved

"Je pense que la stabilité du Liban renforcera les cessez-le-feu dans le sud du pays et contribuera également, je pense, à accélérer le cessez-le-feu à Gaza. Il y a des otages, il y a trop de morts, et donc, que ce soit pour la population palestinienne ou pour les otages, nous devons nous dépêcher", a-t-il déclaré aux journalistes.

M. Tajani a également tenu un appel vidéo avec des officiers et des soldats du bataillon italien servant au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).

L'Italie maintient un contingent d'environ 1 067 soldats au sein de la FINUL, y compris l'unité Italair, une équipe de forces conjointes opérant des hélicoptères.

Italair est principalement composée de personnel de l'armée italienne, avec des contributions de la marine et de l'armée de l'air.

Créée en 1979, elle est la plus ancienne unité de mission internationale de l'Italie, soutenant constamment les activités de l'ONU au Liban.

En décembre, M. Tajani a condamné l'attaque d'une base de la FINUL qui a blessé quatre casques bleus italiens.

La base a été touchée par des roquettes prétendument tirées par le Hezbollah ou ses affiliés au cours d'une année d'hostilités entre le groupe militant et Israël, qui s'est achevée par un cessez-le-feu à la fin du mois de novembre de l'année dernière.

Cette attaque a également été critiquée par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.

La FINUL est une mission internationale créée par le Conseil de sécurité des Nations unies en 1978 pour rétablir la paix et la sécurité dans le sud du Liban, près de la frontière israélienne.

Les entretiens de M. Tajani avec M. Aoun à Beyrouth ont lieu le jour même où il a rencontré le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmed al-Charaa, lors de sa première visite à Damas depuis la chute, l'année dernière, du dirigeant de longue date Bachar al-Assad.

Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmad al-Charaa, rencontre le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, à Damas, le 10 janvier 2025.
Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmad al-Charaa, rencontre le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, à Damas, le 10 janvier 2025. AP/AP

Al-Charaa a pris ses fonctions à la tête de la nouvelle administration syrienne après l'offensive éclair des rebelles qui a renversé le régime d'Al-Assad en décembre.

M. Tajani s'est également entretenu avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad el-Chibani.

"L'Italie est prête à faire sa part pour encourager le processus de réforme en Syrie", a déclaré M. Tajani à Damas, soulignant que l'Italie avait rouvert son ambassade à Damas l'année dernière. "Nous voulons relancer la coopération économique dans des secteurs cruciaux. Nous voulons être un pont entre la nouvelle Syrie et l'UE".

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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