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La désinformation, le plus grand danger à court terme pour le monde, selon le WEF

Des ouvriers installent un éclairage sur un panneau "X" au sommet du siège de l'entreprise, anciennement connue sous le nom de Twitter, dans le centre-ville de San Francisco, le 28 juillet 2023.
Des ouvriers installent un éclairage sur un panneau "X" au sommet du siège de l'entreprise, anciennement connue sous le nom de Twitter, dans le centre-ville de San Francisco, le 28 juillet 2023. Tous droits réservés  Noah Berger/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Noah Berger/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
Par James Thomas
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Certains pays européens ont classé la désinformation parmi les cinq principaux dangers, en raison de son impact sur les intentions de vote et sur la situation géopolitique.

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Selon le rapport annuel sur les risques mondiaux du Forum économique mondial, la désinformation et la mésinformation constitueront le principal danger à l’échelle de la planète au cours des deux prochaines années.

L'impact de la désinformation sur la géopolitique

Le forum a consulté des centaines d'experts aux quatre coins du globe.  Ces spécialistes ont confirmé l’impact considérable de contenus faux ou trompeurs sur la situation géopolitique mondiale. 

Des entités se servent de la désinformation et de la désinformation pour faire douter le public de la réalité des faits de certaines zones de conflit,  pour ternir l’image de certains produits ou  services d’un pays, afin d’influer sur les intentions des électeurs.

C'est la deuxième année consécutive que la désinformation est citée comme le plus grand risque mondial.

La désinformation est suivie, dans le classement des risques sur deux ans, par les phénomènes météorologiques extrêmes, les conflits armés entre États, la polarisation de la société et le cyberespionnage et la guerre.

Si l'on considère les perspectives à 10 ans, les fausses nouvelles tombent à la cinquième place, selon le WEF, mais elles restent le risque non climatique le plus élevé.

À l'horizon 2035, les événements météorologiques extrêmes deviennent le risque le plus important identifié par les répondants à l'enquête, suivis par la perte de biodiversité et l'effondrement des écosystèmes, les changements critiques des systèmes terrestres et les pénuries de ressources naturelles.

Le rapport note que la désinformation amplifie également ces risques environnementaux, en plus d'autres menaces telles que les conflits armés.

Selon le WEF, un certain nombre de pays européens ont classé la désinformation parmi les cinq principaux risques à l'horizon 2027.

Il s'agit notamment de la République tchèque, de l'Allemagne, de l'Irlande, des Pays-Bas et de la Suède.

D'autres pays européens comme la France, la Grèce, l'Italie, le Portugal, l'Espagne et le Royaume-Uni la classent également en bonne place, souvent dans le Top 10.

Selon le rapport, il devient de plus en plus difficile de savoir vers qui se tourner pour obtenir des informations véridiques, la polarisation politique et sociétale biaisant les récits et déformant les faits.

Cette situation contribue à la baisse de la confiance dans les médias, puisque seulement 40 % des personnes interrogées dans 47 pays déclarent faire confiance à la plupart des informations.

Selon le rapport, les personnes interrogées dans les pays à revenu élevé sont généralement plus enclines à s'inquiéter du risque de désinformation au cours des deux prochaines années que les personnes interrogées dans les pays à faible revenu, bien qu'il y ait quelques exceptions.

Les personnes préoccupées par la désinformation soulignent également que la polarisation de la société est l'un des risques les plus graves pour la même période, la mauvaise qualité du contenu et le manque de confiance dans les sources d'information continuant à représenter une menace pour les sociétés.

"La polarisation au sein des sociétés durcit encore les opinions et affecte l'élaboration des politiques", a déclaré Saadia Zahidi, directrice générale du Forum économique mondial. "Elle continue également d'attiser les flammes de la désinformation, qui, pour la deuxième année consécutive, est la principale préoccupation à court et à moyen terme dans toutes les catégories de risques.

"Les efforts déployés pour lutter contre ce risque se heurtent à un adversaire redoutable : l'IA générative, qui crée des contenus faux ou trompeurs pouvant être produits et diffusés à grande échelle", a-t-elle ajouté.

Les experts ont répété à maintes reprises que la meilleure façon de se protéger contre la désinformation est de s'en tenir à des organes d'information impartiaux et bien établis, tels que les agences de presse, afin de se tenir au courant des informations les plus exactes.

Le WEF a suggéré des moyens par lesquels les pays, de manière plus générale, peuvent mieux protéger les citoyens contre les risques, notamment en développant les compétences en matière d'algorithmes automatisés, en augmentant le financement de la culture numérique et en améliorant les cadres de responsabilité et de transparence.

"Il est urgent de lancer de vastes campagnes de sensibilisation pour informer les citoyens des risques associés aux espaces numériques, ainsi que des outils et des pratiques qu'ils peuvent utiliser pour se protéger et renforcer la confiance dans leur utilisation des plateformes", indique le rapport.

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