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L'ONU prépare une aide humanitaire de 3,32 milliards de dollars pour l'Ukraine

Un ancien soldat regarde les bâtiments détruits par les récentes attaques russes à Kyiv, le 20 décembre 2024.
Un ancien soldat regarde les bâtiments détruits par les récentes attaques russes à Kyiv, le 20 décembre 2024. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Gavin Blackburn & Vincent Reynier avec AP
Publié le Mis à jour
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Volodymyr Zelensky multiplie les rencontres diplomatiques à l'approche de l'investiture de Donald Trump lundi, qui fait craindre une baisse de l'aide américaine à Kyiv.

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De hauts fonctionnaires des Nations unies ont rencontré Volodymyr Zelensky à Kyiv jeudi pour discuter du renforcement de l'aide humanitaire à l'Ukraine.

Cette visite intervient alors que l'ONU a lancé un appel humanitaire de 3,32 milliards de dollars (3,22 milliards d'euros) pour venir en aide à plus de huit millions de personnes touchées par la guerre.

Dans une déclaration, les Nations unies ont indiqué que les fonds étaient destinés à "soutenir l'assistance critique" pour environ six millions de personnes vivant en Ukraine ainsi qu'à aider les gouvernements de 11 pays accueillant des réfugiés ukrainiens.

Le sous-secrétaire général aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d'urgence des Nations unies, Tom Fletcher, faisait partie de la délégation qui s'est rendue à Kyiv, tout comme le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

"C'est la première fois que nous effectuons une visite conjointe et c'est un signe de notre solidarité en tant que famille des Nations unies", a déclaré Tom Fletcher. "Nous sommes à vos côtés depuis le début de cette guerre et nous sommes ici pour démontrer cette solidarité".

Sécurité future pour l'Ukraine

Plus tôt dans la journée, Volodymyr Zelensky a refusé de se prononcer sur la "sécurité future" de son pays à quelques jours de l'investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

"Il est trop tôt pour parler des détails, car nous n'avons pas encore eu de conversation détaillée avec la nouvelle administration américaine sur les garanties de sécurité", a-t-il déclaré lors d'un point de presse conjoint avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Keir Starmer et Volodymyr Zelensky devant l'un des drones construits en Ukraine grâce à des fonds britanniques, à Kyiv, le 16 janvier 2025.
Keir Starmer et Volodymyr Zelensky devant l'un des drones construits en Ukraine grâce à des fonds britanniques, à Kyiv, le 16 janvier 2025. Efrem Lukatsky/Copyright 2025 The AP. Tous droits réservés

Keir Starmer est arrivé dans la capitale ukrainienne jeudi en s'engageant à contribuer à garantir la sécurité du pays pendant un siècle.

Les deux dirigeants ont signé à Kyiv un traité de "partenariat de 100 ans" couvrant des domaines tels que la défense, la science, l'énergie et le commerce.

La visite surprise de Keir Starmer est son premier voyage en Ukraine depuis qu'il a pris ses fonctions en juillet. Le dirigeant britannique a également promis que le Royaume-Uni "jouerait son rôle" pour garantir la sécurité de l'Ukraine après la guerre.

La voie vers une paix juste et durable passe par la force. Nous travaillerons avec nos alliés pour rejeter cette agression, faire respecter le droit international et renforcer votre position dès maintenant.
Keir Starmer
Premier ministre britannique

Volodymyr Zelensky et Keir Starmer auraient également évoqué l'idée lancée par le président français Emmanuel Macron d'un déploiement de forces occidentales pour surveiller un futur cessez-le-feu, mais le président ukrainien estime qu'il est "un peu trop tôt pour parler des détails".

Le dirigeant britannique a laissé la porte ouverte à une participation du Royaume-Uni, ajoutant que "si la Russie réussit son agression, cela aura un impact sur nous tous pendant très, très longtemps".

Des militaires ukrainiens ramassent des munitions endommagées sur la route de la ligne de front près de Chasiv Yar, le vendredi 10 janvier 2025.
Des militaires ukrainiens ramassent des munitions endommagées sur la route de la ligne de front près de Chasiv Yar, le vendredi 10 janvier 2025. Oleg Petrasiuk/24e brigade mécanisée ukrainienne

Le chef de la défense italienne, Guido Crosetto, était également à Kyiv jeudi, deux jours après la visite du ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, et trois jours après que Volodymyr Zelensky se soit entretenu par téléphone avec le président français Emmanuel Macron.

Ce regain d'activité diplomatique intervient à l'approche de l'investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche lundi, qui fait craindre une baisse de l'aide américaine à l'Ukraine.

Lors de sa campagne électorale, le prochain président américain a en effet critiqué le montant de l'aide militaire et humanitaire envoyée par Washington à Kyiv et a déclaré qu'il pourrait mettre fin à la guerre "en un jour", sans donner plus de détails.

"L'Ukraine pourrait cesser d'exister cette année"

De son côté, Nikolaï Patrouchev, conseiller assistant du président russe Vladimir Poutine et membre du Conseil de sécurité, affirme que "l’Ukraine pourrait cesser d’exister cette année".

Dans un entretien accordé au journal russe Pravda contrôlé par le Kremlin, le proche de Vladimir Poutine menace par ailleurs d'annexer les pays Baltes et la Moldavie.

"Je n’exclus pas que la politique agressivement antirusse de Chisinau aboutisse à l’absorption de la Moldavie par un autre État ou à sa disparition pure et simple", déclare Nikolaï Patrouchev.

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