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Merz : "Nous avons gagné ces élections législatives". Le SPD s'effondre, succès historique de l'AfD

L'Allemagne décide : infos, candidats, sondages, résultats en direct.
L'Allemagne décide : infos, candidats, sondages, résultats en direct. Tous droits réservés  Euronews
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Par Alexander Kazakevich & Euronews
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La droite revient aux affaires, Friedrich Merz sera le nouveau chancelier. L'AfD s'impose comme la deuxième force politique de l'Allemagne, mais tout comme le parti Die Linke, qui réalise une belle percée, la formation d'extrême droite ne fera pas partie de la future coalition gouvernementale.

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LES DERNIÈRES MISES À JOUR :

  • Selon les estimations, le bloc CDU/CSU sort grand vainqueur de l'élection avec un score de 28,5 %.
  • Friedrich Merz a toutes les cartes en main pour remplacer au poste de chancelier le social-démocrate Olaf Scholz qui a reconnu sa défaite.
  • Donné à 4,4 % à 23h20, le chef des libéraux Christian Lindner a annoncé son retrait de la vie politique.
  • Les résultats officiels de l'élection seront connus lundi mais il est déjà certain que ni l'AfD d'extrême droite, qui devient la deuxième force politique du pays, ni le parti de gauche radicale Die Linke, qui dément les sondages et réalise une belle percée, ne seront pas invités à la table des négociations pour former un gouvernement.

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Les Allemands se sont massivement rendus aux urnes ce dimanche pour renouveler leurs 630 députés après une campagne tendue, dominée par le débat sur l'immigration et la sécurité, une série d'attaques meurtrières et le triumvirat Trump-Vance-Musk qui a des vues sur la plus grande économie d'Europe et qui ne s'est pas contenté d’observer silencieusement la course électorale, en s'invitant avec fracas jusque dans les meetings de l'AfD.

Une élection anticipée : qu'est-ce qui est en jeu ?

Les quelque 59,2 millions d'électeurs sont appelés à voter sept mois plus tôt que prévu après que la coalition en "feu tricolore", déstabilisée par la guerre en Ukraine, s'est effondrée en novembre dernier.

Le soutien aux partis qui ont gouverné avec le social-démocrate Olaf Scholz, à savoir les Verts et les libéraux pro-business du FDP, a considérablement diminué depuis les dernières élections de septembre 2021.

Le nouveau gouvernement héritera d'une économie qui s'est contractée pendant deux années consécutives pour la première fois depuis des décennies, affectée par la hausse des coûts de l'énergie et une industrie automobile autrefois cruciale qui peine à répondre à la demande de véhicules électriques.

L'Union chrétienne-démocrate (CDU) de centre-droit et son parti "frère", l'Union chrétienne-sociale (CSU), ont le plus progressé dans les sondages, aux côtés de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) d'extrême droite.

Incarnant l'aile droite de son parti, Friedrich Merz, qui s'est toujours opposé à Angela Merkel et sa willkommenskultur, se voit déjà à la chancellerie. Ses promesses ? Des réductions d'impôts, une réforme de l'armée et une révision radicale des règles en matière d'immigration et d'asile.

L'AfD, la formation radicale, adepte de la "remigration", surveillée par l'Office fédéral de protection de la constitution, a pour la première fois depuis sa fondation en 2013 désigné un candidat à la chancellerie. Alice Weidel, au profil atypique, est en route pour un succès historique. Elle a bénéficié du soutien très médiatisé du patron de Tesla Elon Musk, et le vice-président américain J. D. Vance a étrillé la doctrine de "cordon sanitaire" (Brandmauer ou "pare-feu"), en vigueur en Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui tient l’extrême droite à l’écart du pouvoir.

Plus "facile" de négocier à deux

Il est peu probable que la coalition tripartite soit reconduite, car, d'après les sondages, certains partis, présents au Bundestag sortant, risquent de ne pas franchir le seuil fatidique de 5 % nécessaire pour obtenir, à nouveau, des mandats.

Sans les libéraux du FDP, le jeune parti de gauche radicale BSW (Alliance Sahra Wagenknecht) ou encore die Linke qui espèrent pourtant ne pas disparaître du Bundestag, l'alliance CDU/CSU qui devrait arriver en tête de ce scrutin proportionnel n'aurait besoin que d'un seul partenaire supplémentaire (les Verts ou le SPD) pour s'assurer la majorité.

Le chef des conservateurs Merz qui s'était pourtant de facto associé à l'AfD en tentant de faire passer au Parlement, fin janvier, une motion non contraignante sur l’immigration avec les voix de l’extrême droite. Le candidat de la CDU a exclu, depuis, toute coopération avec le parti d'Alice Weidel.

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Live terminé

La droite revient aux commandes : quatre points clés à retenir des législatives allemandes

Friedrich Merz, candidat à la chancellerie de la CDU, a exclu tout accord avec l'AfD et a annoncé son intention de former un gouvernement d'ici Pâques.

Markus Söder, chef de la CDU, avatar bavarois de la CSU, a confirmé qu'une coalition potentielle avec le parti de Robert Habeck était d'actualité, bien qu'il ait exclu cette éventualité pendant la campagne.

Olaf Scholz, candidat du SPD à la chancellerie, a déclaré qu'il ne mènerait pas de futurs pourparlers de coalition avec la CDU mais d'autres membres de son parti pourraient s'en charger à sa place.

Donné à 4,4 % à 23h20, le chef du FDP Christian Lindner a annoncé son retrait de la vie politique "active". Le BSW se situe actuellement aux alentours de 4,9 %, un échec en partie expliqué par la remontada spectaculaire de Die Linke (8,7 %). Tous les votes n'ayant pas encore été comptabilisés, le parti de Sahra Wagenknecht pourrait encore être sauvé in extremis.

Merci d'avoir suivi notre direct, les résultats officiels de l'élection seront connus lundi.

La CDU revient aux commandes : quatre points clés à retenir des législatives allemandes

Les élections allemandes redessinent le paysage politique : les partis de droite, d’extrême droite et de gauche radicale progressent, tandis que certains……

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Les premières estimations, issues des sondages sortie des urnes, placent les chrétiens-démocrates en tête

Les premiers sondages de sortie des urnes ont été publiés par les diffuseurs publics à la fermeture des bureaux de vote en Allemagne.

Selon les estimations du Forschungsgruppe Wahlen, un institut d'analyse électorale et d'observation de la société basé à Mannheim, pour la chaîne ZDF, la CDU de centre-droit est en tête :

  • CDU : 28,5 %
  • AfD : 20 %
  • SPD : 16,5 %
  • Grüne (les Verts) : 12 %
  • Die Linke : 9 %
  • FDP : 5 %
  • BSW : 5 %
  • Autres : 4 %

L'avance des chrétiens-démocrates est même plus nette dans un sondage réalisé par Infratest/ARD :

  • CDU : 29 %
  • AfD : 19,5 %
  • SPD : 16 %
  • Grüne (les Verts) : 13,5 %
  • Die Linke : 8,5 %
  • FDP : 4,9 %
  • BSW : 4,7 %
  • Autres : 3,9 %

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Le leader des libéraux se retire de la vie politique

Donné à 4,4 % à 23h20, le chef du FDP Christian Lindner a annoncé son retrait de la vie politique "active". 

Je me retire maintenant de la politique active. Avec un seul sentiment : la gratitude pour près de 25 années intenses et stimulantes de construction et de débat. 
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Salvini : "Le changement gagne aussi en Allemagne"

Le vice-premier ministre italien et chef de la Ligue Matteo Salvini a félicité son alliée d'extrême droite Alice Weidel dans un message sur X :

L'AfD double ses voix malgré les attaques et les mensonges de la gauche. Assez de l’immigration illégale et du fanatisme islamique, assez de la folie écologique. Priorité à la paix et au travail. L’Europe doit changer radicalement.
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Le chef de l'OTAN compte sur Merz pour augmenter les dépenses militaires

Le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte s'est réjoui, dans un message sur X, de pouvoir travailler prochainement avec le vainqueur des législatives anticipées en Allemagne.

Il est essentiel que l'Europe augmente ses dépenses de défense et votre leadership sera essentiel.
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Le blues des "petits partis"

Sahra Wagenknecht, leader de la gauche populiste allemande, a invité ses partisans à attendre les résultats définitifs et à ne pas tirer de conclusions prématurées.

Selon les résultats provisoires, l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) obtient 4,9 % des voix et ne passe pas au Bundestag.

Christian Lindner, président du Parti libéral-démocrate (FDP), a déclaré qu'il démissionnerait de son poste de chef de parti et qu'il quitterait éventuellement la politique si sa formation pro-business ne parvenait pas à obtenir des sièges à la chambre basse.

Si le parti quitte le Bundestag, il est clair que je quitterai la politique.

En cas d’échec, "mes prétentions à la direction du FDP peuvent être oubliées", a-t-il déclaré lors d'un débat organisé par l’ARD et la ZDF.

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Le Premier ministre du Portugal félicite le leader de la CDU

"Je me réjouis de travailler en étroite collaboration avec vous, d'approfondir la coopération bilatérale entre le Portugal et l'Allemagne, ainsi que de relever nos défis communs au sein de l'Union européenne, de l'OTAN et des Nations unies", a écrit sur X le Premier ministre de centre droit Luís Montenegro.

André Ventura, chef du parti d'extrême droite Chega, a choisi, lui, de féliciter la tête de liste de l'AfD.

"Alice Weidel a mis fin aujourd'hui au système d'intérêt bipartite en Allemagne en obtenant un résultat historique. Tout comme Chega l'a fait au Portugal en 2024. Notre destin est de devenir bientôt des dirigeants dans nos propres pays", a-t-il déclaré.

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Scholz ne négociera pas avec les chrétiens-démocrates

Le chancelier sortant Olaf Scholz a confirmé qu'il ne serait pas "le représentant du SPD dans un gouvernement dirigé par la CDU/CSU" et qu'il ne négocierait pas à ce sujet.

Il l'a confirmé lors d'un débat télévisé sur la chaîne ARD, où débattent les représentants des partis susceptibles de siéger au Bundestag.

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Merz veut former un gouvernement "d'ici Pâques"

Le principal vainqueur des élections Friedrich Merz admet que la formation d'un gouvernement pourrait être difficile. Il pense néanmoins qu'un gouvernement pourrait être formé d'ici Pâques. "Le monde ne nous attend pas. L'Europe attend l'Allemagne", poursuit le leader de la CDU lors d'un débat télévisé post-électoral du radiodiffuseur public ARD qui a rassemblé tous les principaux candidats ce dimanche soir.

Merz a de nouveau exclu tout accord de coalition avec l'AfD et a promis de se concentrer sur le renforcement de l'Europe.

Avec Alice Weidel, nous avons de sérieuses divergences, notamment en matière de politique étrangère et de sécurité, ainsi que dans de nombreux autres domaines, qu'il s'agisse de l'UE, de l'euro ou de l'OTAN. Ils peuvent tendre la main autant qu'ils veulent [...]. Leurs objectifs sont à l'opposé des nôtres, il n'y aura donc pas de coopération.

En ce qui concerne la politique étrangère, Merz a souligné que "la priorité absolue est que les Européens communiquent et soient unis". Il a confirmé qu'il entretenait des contacts étroits avec de nombreux chefs d'État et de gouvernement, affirmant que l'objectif était de renforcer l'Europe pour qu'elle devienne "indépendante" des États-Unis.

"L'ingérence d'Elon Musk dans la campagne électorale est aussi dramatique et scandaleuse que celle de Moscou", a-t-il ajouté, faisant référence à de nombreux appels au vote en faveur d'Alternative für Deutschland.

L'alliance CDU/CSU est clairement en tête des résultats électoraux avec plus de 28 % selon les premières estimations.

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Netanyahu "se réjouit" de travailler avec Merz

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a également félicité Friedrich Merz et la CDU, déclarant dans un message sur X qu'il "se réjouit de travailler en étroite collaboration avec votre prochain gouvernement pour renforcer encore le partenariat entre nos deux pays".

Pendant la campagne, Merz avait appelé à des mesures plus strictes pour lutter contre l'antisémitisme, protéger les communautés juives et garantir la sécurité d'Israël.

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Macron "en contact" avec Scholz au sujet de l'Ukraine

Le président de la République ne s'est pas directement exprimé sur la journée électorale outre-Rhin mais a fait savoir que le chancelier sortant faisait partie de ses interlocuteurs pour "une paix juste, solide et durable en Ukraine".

Sur le plateau d'une émission de débat sur les chaînes publiques ARD et ZDF, la fameuse Elefantenrunde ("table ronde des poids lourds"), Friedrich Merz a lui aussi répété qu'il ne devait pas y avoir de négociations sur l'Ukraine sans l'Ukraine.

Le vice-chancelier écologiste Robert Habeck a accusé l’administration Trump d’attaquer "la communauté des valeurs occidentales" et d'"abandonner" Kyiv.

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Euronews sur le terrain : la fête est finie au QG du SPD ?

Les membres du SPD ont commencé à partir plus tôt que prévu après avoir appris leur résultat historiquement bas de 16%, rapporte la correspondante d'Euronews Tamsin Paternoster.

Un social-démocrate présent a qualifié la défaite de "massive". Selon lui, une coalition avec la CDU serait encore possible, malgré la "défiance" que lui inspire Friedrich Merz.

Olaf Scholz a reconnu la défaite et a déclaré qu'il en était responsable. Il a félicité Friedrich Merz et la CDU et a appelé tous les partis à consolider le "cordon sanitaire" autour de l'extrême droite.

Nous avons maintenant l'extrême droite - l'AfD - et le fait qu'ils aient obtenu un si bon résultat aux élections est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter et que je n'accepterai jamais. 

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Trump réagit au triomphe de la droite

"Il semble que le parti conservateur allemand ait remporté les élections très importantes et très attendues", a écrit, en lettres capitales, le président américain Donald Trump sur son réseau social Truth Social.

"À l'instar des États-Unis, le peuple allemand en a eu assez du programme dénué de bon sens, notamment en matière d'énergie et d'immigration, qui a prévalu pendant tant d'années. C'est un grand jour pour l'Allemagne et pour les États-Unis d'Amérique sous la direction d'un certain Donald J. Trump. Félicitations à tous, de nombreuses autres victoires sont à venir", a-t-il conclu.

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Les Verts : "Déçus, mais pas surpris"

Les Verts ont essuyé plusieurs revers importants ce soir. D'abord, ils n'ont pas fait mieux que les sondages qui les voyaient perdre du terrain et devront se contenter d'un résultat inférieur à 13 %, rapporte notre correspondant Mathias Huber.

De plus, les dirigeants du parti sont particulièrement déçus que le parti de gauche radicale Die Linke ait obtenu de meilleurs résultats chez les moins de 25 ans. Un haut responsable du parti a admis que les Verts n'avaient pas été en mesure de capitaliser sur la déception des électeurs à l'égard du vote controversé de Friedrich Merz, leader de la CDU, sur l'immigration.

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Le président du Conseil européen convoque une réunion extraordinaire

Le président du Conseil européen, António Costa, a annoncé une réunion imprévue pour début mars, juste après la fermeture des bureaux de vote en Allemagne dimanche.

Dans son message sur X, Costa a souligné que l'Europe et l'Ukraine se trouvaient à un moment "critique" pour leur sécurité.

S'il n'a pas commenté les résultats des élections, il a souligné qu'il travaillerait avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et tous les États membres pour être prêt à prendre des décisions le 6 mars, ce qui montre clairement l'urgence de mettre en place un gouvernement allemand opérationnel.

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Alice Weidel propose des négociations à la CDU

Selon les derniers calculs de la ZDF, la CDU/CSU se situe à 28,4 %, l'AfD à 20,1 %. La tête de liste du parti d'extrême droite, Alice Weidel, y voit la volonté des électeurs :

Les gens veulent voir advenir une coalition "bleu-noir".

Weidel a en outre déclaré que l'AfD était prête "à mener une politique raisonnable pour le pays, une politique de la main tendue".

Le très droitier mais le pro-européen Friedrich Merz a souvent souligné qu'il ne formerait pas de coalition avec l'AfD.

Un vote commun avec l'AfD au Bundestag sur une proposition de loi sur l’immigration avait fragilisé le "cordon sanitaire" et provoqué des manifestations de grande ampleur dans le pays.

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Merz : "Nous avons gagné ces élections législatives"

Au QG électoral de la CDU, Friedrich Merz a déclaré sa victoire, rapporte la correspondante d'Euronews Liv Stroud.

"Nous, l'Union de la CDU et la CSU, avons gagné ces élections fédérales", s'est-il félicité.

"Je suis conscient de la responsabilité qui m'incombe à présent", a ajouté celui qui sera le nouveau chancelier.

Le leader des chrétiens-démocrates a déclaré que son parti se devait de former rapidement un nouveau gouvernement.

"Et dans ce contexte, je voudrais dire un mot de respect pour nos concurrents politiques. Nous allons maintenant remplir rapidement notre mandat gouvernemental, car le monde ne nous attend pas. Il n'attend pas non plus de longs pourparlers et négociations de coalition. Nous devons maintenant retrouver rapidement notre capacité d'action", peut-on lire dans le message publié sur X.

Le SPD de centre-gauche d'Olaf Scholz a été l'un des principaux perdants de la soirée. Il a qualifié les résultats d'"amers" et a reconnu sa défaite.

Les sondages n'ont pas été démentis, mais nous nous sommes battus jusqu'au bout.

Olaf Scholz a félicité le candidat du bloc CDU/CSU, Friedrich Merz, pour sa victoire et a souligné qu'il fallait empêcher l'extrême droite d'accéder au pouvoir.

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L'Allemagne se dirige-t-elle vers une nouvelle coalition tripartite ?

Si le Parti libéral-démocrate (FDP) et les populistes de gauche BSW parviennent à franchir la barre des 5 % des suffrages exprimés pour entrer au Bundestag, une coalition tripartite pourrait être la seule option viable.

Selon les projections de la ZDF, seules deux alliances pourraient obtenir une majorité, nécessitant au moins 316 sièges, bien nommées d'après les couleurs représentant les différents partis :

  • la coalition "Allemagne" (CDU/CSU, SPD et FDP) avec un potentiel de 328 sièges
  • et la coalition "Kenya" (CDU/CSU, SPD et les Verts) avec un total suggéré de 374 sièges.

Une coalition hypothétique entre le bloc CDU/CSU et l'AfD atteindrait une faible majorité avec 318 sièges, mais le candidat à la chancellerie de la CDU, Friedrich Merz, a exclu toute alliance avec la formation d'extrême droite.

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Une participation record depuis la réunification de l'Allemagne

Les médias allemands font état d'un taux de participation historiquement élevé pour cette élection législative anticipée.

La chaîne ZDF annonce un taux de participation de 83%, la ARD fait même état de 84%. Il s'agit du taux le plus élevé depuis la réunification de la RFA et de la RDA. Lors des dernières élections fédérales en 2021, le taux de participation était de 76,4 %.

Près de 60 millions d'Allemands avaient le droit de voter. Toutefois, selon les sondages, environ 30 % d'entre eux étaient encore indécis quant à leurs préférences politiques.

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Le succès de Die Linke va-t-il gâcher la fête des Verts ?

L'ambiance semble "détendue" lors de la soirée électorale des Verts à Berlin-Kreuzberg, rapporte notre correspondant Mathias Huber.

Pourtant, les sondages prévoient un résultat compris entre 12 et 14 % une baisse par rapport au meilleur résultat jamais obtenu par le parti, à savoir 14,8 % en 2021.

Alors que les Verts étaient sur une légère tendance à la baisse ces dernières semaines, leurs concurrents de gauche ont connu une poussée massive de soutien, grâce à leurs vidéos de campagne virales sur TikTok, qui ont enregistré des millions de vues et ont même éclipsé le nombre total de likes de l'AfD sur la plateforme chinoise.

"Quel que soit le résultat à 18 heures, nous avons déjà gagné", a écrit sur X Ines Schwerdtner, la co-présidente de Die Linke.

L'avenir est à gauche.
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Moins d'une heure pour voter, soirée spéciale sur Euronews

Suivez notre couverture spéciale en direct à partir de 17h30. Nous accueillons sur notre plateau à Bruxelles :

  • Claus Strunz, directeur de la rédaction d'Euronews,
  • Charles Michel, ancien président du Conseil européen,
  • Georges Papandréou, ancien Premier ministre grec,
  • Yánis Varoufákis, ancien ministre grec des finances et secrétaire général du Front de désobéissance réaliste européen (MéRA25),
  • Silvana Koch-Mehrin, ancienne vice-présidente du Parlement européen
  • et Luisa Neubauer, militante allemande pour la protection du climat.

Nos correspondants seront en direct depuis les sièges de la CDU, du SPD, de l'AfD et des Verts à Berlin.

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Alice Weidel : "Protégeons la démocratie, chaque vote compte !"

La tête de liste de l'extrême droite, Alice Weidel, qui avait voté par correspondance, a publié plus tôt dans la journée une vidéo appelant les citoyens à jouer leur rôle d'observateurs pendant le dépouillement des bulletins de vote et à "protéger la démocratie".

Les premières estimations des résultats, d'après les sondages dits "sortie des urnes", seront diffusées par les médias allemands peu après 18 heures.

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Euronews au QG des sociaux-démocrates

La confiance règne au siège du SPD cet après-midi, rapporte Tamsin Paternoster pour Euronews. Les membres du parti espèrent, tout comme Olaf Scholz, qu'un électeur indécis sur cinq a choisi le parti de centre-gauche, ce qui augmenterait son score.

Toutefois, si les sondages qui placent, depuis des mois, le parti autour de 14-16 % se confirment dans les urnes, il s'agirait du pire résultat du SPD depuis 1887.

"Le SPD est beaucoup, beaucoup plus fort que dans les sondages actuels", avait déclaré M. Scholz à la fin de la campagne à Dortmund le week-end dernier.

Pour sa part, son rival Friedrich Merz a conclu sa campagne ainsi :

Dans moins de 48 heures, le chapitre (de la coalition en "feu tricolore") fera enfin partie de l'histoire.

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Le taux de participation à 14 heures dévoilé

Selon la responsable fédéral des élections, Ruth Brand, le taux de participation à l'échelle nationale est de 52 % à 14 heures. Lors des dernières élections en 2021, ce chiffre était de 36,5 % à la même heure. En 2017, 41 % des électeurs avaient déjà exprimé leur choix à 14 heures.

Le vote par correspondance n'est pas encore pris en compte.

Les bureaux de vote sont encore ouverts jusqu'à 18 heures dans toute l'Allemagne.

Lors des dernières élections fédérales de 2021, le taux de participation définitif était de 76,4 %.

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L'AfD pourrait rejoindre le groupe "Patriotes pour l'Europe" au Parlement européen, présidé par Jordan Bardella

Le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) devrait obtenir le meilleur résultat de son histoire.

Comme l'ont rapporté nos journalistes Vincenzo Genovese et Maia de la Baume la semaine dernière, ce succès devrait faire de ce parti, autrefois marginal, un partenaire enviable pour le troisième plus grand groupe du Parlement européen, "Patriotes pour l'Europe".

L’AfD pourrait rejoindre le groupe “Patriotes pour l’Europe” après les élections allemandes

Le projet du groupe d’extrême droite est d’unir tous les partis partageant les mêmes idées à travers l’Europe #EuropeNews…

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Sahra Wagenknecht : "lls essaient vraiment tout pour nous pousser hors du Bundestag"

La cheffe du parti L'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) dénonce sur X les premières tendances du jour, attribuées aux diffuseurs publics ARD et ZDF, qui placent sa formation de gauche populiste sous la barre des 5 %.

C'est un faux, comme vient de nous le confirmer ARD. Maintenant plus que jamais : choisissez BSW.
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"Je n'ai pas reçu de documents électoraux à Londres !" Vote par correspondance ponctué de couacs

Selon les règles actuelles, les Allemands vivant à l'étranger ne peuvent pas voter dans leurs ambassades ou consulats locaux, ni demander à un mandataire de voter en leur nom dans leur pays. Certaines personnes déplorent un mode de scrutin peu fiable et des retards importants dans les envois postaux.

L'ambassadeur d'Allemagne au Royaume-Uni fait partie des électeurs qui n'ont pas pu voter parce qu'ils n'ont pas reçu les documents. Sur X, le diplomate a dénoncé les "délais trop serrés" et les "procédures trop bureaucratiques".

Une réforme est nécessaire de toute urgence.
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Le candidat des Verts a opté pour le vote anticipé

Nous ne verrons pas Robert Habeck, le candidat écologiste, dans un bureau de vote aujourd'hui : il a déjà voté il y a plusieurs semaines, comme de nombreux Allemands.

Les "pas le temps" ou "j'ai oublié" ne comptent donc pas. Cette élection est bien trop importante pour cela ! 

Les Allemands qui ne pouvaient pas voter le jour de l'élection avaient le choix entre le vote par correspondance ou le vote anticipé dans un des bureaux de leur circonscription.

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Euronews sur le terrain

Notre journaliste Mathias Huber travaille dans un bureau de vote à Berlin. Voici les propos d'électeurs qu'il a recueillis :

Simon pense que la campagne électorale n'aborde pas les bons sujets et aimerait que l'on se concentre davantage sur le changement climatique.

Je ne pense pas que nous ayons un gros problème avec l'immigration dans ce pays.

Un couple de personnes âgées vient de quitter le bureau de vote. Ils veulent avant tout "la paix" et s'opposent à des livraisons d'armes à d'autres pays. Pendant la campagne électorale, ils ont trouvé que la couverture médiatique en Allemagne était déséquilibrée. Selon eux, les partis tels que BSW et AfD ont été présentés "de manière injuste". Les représentants des partis devraient être "autorisés à parler plus librement", disent-ils. Ils utilisent désormais davantage les médias "alternatifs" d'autres pays, notamment autrichiens, où ils estiment que la couverture est plus équilibrée.

Annika se rend au bureau de vote avec son enfant. Elle aimerait que l'on mette davantage l'accent sur le thème de l'éducation. Dans l'ensemble, elle n'a pas apprécié la campagne électorale. "Pas terrible", déplore-t-elle.

Johannes et son colocataire Max ont voté par correspondance. Pour Johannes, la question la plus importante est celle de la politique étrangère. Il ajoute que "l'honnêteté" des candidats a joué un rôle important dans sa décision. Max, quant à lui, souhaite des mesures plus efficaces pour lutter contre les effets de l'inflation et relancer l'économie.

La justice sociale et la réussite économique devraient aller de pair.

Allemagne : le climat au second plan des priorités avant les élections

Après avoir été une question décisive pour beaucoup en 2021, le changement climatique a été relégué au second plan des priorités des électeurs au profit……

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Tout ce que vous vouliez savoir sur le système électoral de nos voisins

Comment se déroule le vote ? Le bulletin est séparé en deux colonnes : chaque citoyen allemand dispose-t-il de deux voix ? Comment le chancelier est-il élu ?

Pour en savoir plus, lisez le décryptage d'Euronews :

Le vote en Allemagne 2025 : comment fonctionne le système électoral ?

Le vote décisif de dimanche est un premier test pour une loi électorale récemment réformée. #EuropeNews…

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Frank-Walter Steinmeier : "Votez en sachant que votre voix pourrait être décisive"

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a voté à l'école primaire Erich Kästner à Berlin-Zehlendorf. Il en a profité pour lancer un appel à ses compatriotes :

Les élections sont la pierre angulaire de notre démocratie, et sans élections libres, égales et secrètes, il n'y a pas de démocratie. C'est pourquoi je vous demande de faire usage de votre droit de vote, de venir voter, de contribuer à décider de l'avenir de notre pays et de voter en sachant que votre vote peut être décisif.

 Steinmeier, membre du SPD, reste en poste jusqu'en 2027. Le rôle du président allemand est essentiellement honorifique. C'est le chancelier qui est en charge de la conduite du pays.

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Taux de participation mitigé en fin de matinée

Les premiers chiffres de la participation sont disponibles dans plusieurs Länder. Selon le magazine allemand Der Spiegel, ils sont inférieurs à ceux des dernières élections fédérales il y a quatre ans dans les territoires suivants : 

  • À 11 heures, le taux de participation à Hambourg était de 45 % (49,8 % en 2021) ;
  • Dans le Schleswig-Holstein, ce taux est de 21,3 % à 11 heures (23,8 % en 2021) ;
  • En Basse-Saxe, environ 13,8 % des électeurs avaient déjà exprimé leur choix à 10 heures. Lors des élections fédérales de 2021, le taux de participation était de 14,3 % à la même heure. 

Dans le même temps, selon les données du quotidien Die Welt, à midi, le taux de participation en Saxe-Anhalt était de 37,1 % (26,5 % en 2021).

Même tendance dans le Land de Brême : près d'un tiers des électeurs (31,4 %) avaient déjà voté dans la matinée. Il y a quatre ans, le taux de participation à midi était de 27,2 %.

La Saxe, la Thuringe et les villes bavaroises enregistrent également une hausse de la participation.

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C'est au tour de Friedrich Merz de voter

Le leader de la CDU, grand favori des sondages, a voté dans sa circonscription à Arnsberg (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Lors des élections de 2021, quelque 40 % des électeurs de sa circonscription ont voté pour lui.

Qui est Friedrich Merz, le favori pour devenir chancelier allemand ?

Friedrich Merz, 69 ans, leader de la CDU, est le grand favori pour la chancellerie allemande après les élections anticipées de dimanche. #EuropeNews…

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Olaf Scholz : "Allez voter"

Le chancelier et son épouse Britta Ernst viennent de glisser leur bulletin dans l'urne, dans un bureau de vote à Berlin. Plus tôt, Scholz a fait son jogging matinal accompagné d'un garde du corps à Potsdam.

En Allemagne, pas de "silence électoral". Olaf Scholz a lancé un dernier appel aux électeurs sur X en rappelant le programme de son parti :

Allez voter. Pour un salaire minimum plus élevé, pour des allégements fiscaux pour le plus grand nombre, pour des retraites stables et des investissements dans de bons emplois et pour notre sécurité. Pour un gouvernement stable et une cohésion sociale dans notre pays. Mon conseil : votez pour le SPD.
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Les élections de ce dimanche redessineront le paysage politique allemand. Quels sont les principales forces en lice ?

  • Friedrich Merz : CDU/CSU (centre-droit, conservateur)

Les chrétiens-démocrates ont dirigé l’Allemagne pendant de nombreuses années, notamment sous Konrad Adenauer, Helmut Kohl ou encore Angela Merkel.

  • Alice Weidel : l’Alternative pour l’Allemagne (extrême droite, nationaliste, eurosceptique et anti-immmigration)

La formation politique radicale, fondée en 2013, peut devenir, à l'issue de ce scrutin, le principal parti d'opposition en Allemagne

  • Olaf Scholz : SPD (centre-gauche, social-démocrate)

Le chancelier sortant ne s'avoue pas vaincu, malgré la dégradation de l’économie nationale.

Son parti de gauche traditionnelle a gouverné plusieurs fois, notamment sous Willy Brandt et Gerhard Schröder.

  • Robert Habeck : Alliance 90/Les Verts (centre-gauche, écologiste)

Les Verts sont devenus un acteur politique majeur. Le parti a décroché des postes clés au sein de la coalition gouvernementale d'Olaf Scholz : Robert Habeck est vice-chancelier et ministre fédéral de l'Économie et du Climat sortant, Annalena Baerbock dirige la diplomatie allemande.

  • Heidi Reichinek : Die Linke (gauche radicale)

Le parti anticapitaliste connaît une remontée dans les sondages depuis quelques jours et compte sur l'électorat jeune, inquiet de la fragilisation du cordon sanitaire sous l'impulsion de Friedrich Merz, pour franchir le seuil de 5 %.

Législatives allemandes : qui sont les principaux candidats ?

Les partis conservateurs allemands et l’AfD d’extrême droite sont en tête des sondages, Friedrich Merz de la CDU étant susceptible de devenir chancelier……

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Après la Chine, dont le Parlement compte 2 980 délégués, l’Allemagne est le pays dont l'assemblée parlementaire est la plus nombreuse : le Bundestag sortant est composé de 733 membres. Après le scrutin de ce dimanche, il en comptera "seulement" 630, une réduction voulue par la nouvelle loi électorale.

Ce que disent les sondages :

  • CDU : 30 %
  • AfD : 21 %
  • SPD : 15 %
  • Grüne (les Verts) : 13 %
  • Die Linke : 7 %
  • FDP : 4 %
  • BSW : 4 %

Les bureaux de vote outre-Rhin ferment plus tôt qu’en France : les premiers chiffres des sondages "sorties des urnes" seront annoncés peu après 18 heures.

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