Si le Premier ministre sortant Luís Montenegro est donné vainqueur des élections, sa coalition de centre droit est créditée de 32% des intentions de vote, contre 27% pour le Parti socialiste, et pourrait ainsi à nouveau manquer d'atteindre la majorité absolue.
Une crise politique qui dure. Quelques 10 millions de Portugais sont appelés aux urnes ce dimanche pour le troisième scrutin législatif en seulement trois ans.
Le Portugal est confronté à une instabilité institutionnelle persistante, alimentée par un paysage politique fragmenté depuis plusieurs décennies.
Une situation qui complique la mise en oeuvre de réformes sur des questions urgentes telles que l'immigration, le logement et le coût de la vie.
Vers un nouveau gouvernement de centre-droit minoritaire ?
Malgré l'espoir de sortir de l'impasse, les sondages laissent présager l'émergence d'un nouveau gouvernement minoritaire.
Si le Premier ministre sortant Luís Montenegro est donné vainqueur des élections, sa coalition de centre droit est créditée de 32% des intentions de vote par les sondages, contre 27% pour le Parti socialiste, et pourrait ainsi manquer d'atteindre la majorité absolue.
En mars dernier, l'exécutif avait été renversé par un vote de défiance, moins d'un an après son arrivée au pouvoir, sur fond de soupçons de conflit d'intérêt concernant l’activité de l'entreprise de conseil Spinumviva liée au chef du gouvernement.
Montenegro a déclaré qu'il avait confié le contrôle du cabinet à sa femme et à ses enfants lorsqu'il est devenu chef de file des sociaux-démocrates en 2022 et qu'il n'était pas été impliqué dans la gestion de l'entreprise.
L'échec du Premier ministre à l'Assemblée de la République avait précipité la tenue d'élections anticipées, initialement prévues pour 2028.