Après un premier échange de prisonniers de guerre âgés de 18 à 25 ans, un second transfert a eu lieu mardi, centré sur les militaires gravement blessés ou malades.
Après un premier échange de prisonniers de guerre ce lundi, portant sur des soldats âgés de 18 à 25 ans, un second transfert a eu lieu mardi, cette fois centré sur les militaires ukrainiens gravement blessés ou malades
Parmi les Ukrainiens rapatriées figurent des soldats capturés il y a plus de trois ans, lors de la bataille de Marioupol, selon le quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre.
Des blessures et des maladies graves
Toutes les personnes libérées souffraient de blessures et de maladies graves, y compris de membres amputés et de problèmes de vision, a indiqué le quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre.
Amina Ivanchenko a retrouvé son mari, prisonnier de guerre depuis 18 mois, lors de la première libération. Elle s'est dite reconnaissante aux autorités ukrainiennes de l'avoir soutenue.
"Mon combat a été beaucoup plus facile grâce à eux. Notre pays ne manquera pas de ramener tout le monde. Gloire à l'Ukraine ! Merci !"s'est-elle exclamée.
Anastasia Nahorna a attendu dans la région de Chernyhiv de savoir si son mari, disparu depuis huit mois, faisait partie des personnes libérées dans le cadre du dernier échange.
"Cette douleur est chaque jour plus insupportable", a-t-elle déclaré. "Je veux vraiment entendre des nouvelles, car depuis sa disparition, il n'y a malheureusement eu aucune information. Est-il vivant ? Ou peut-être en captivité ? Quelqu'un l'a-t-il vu ?"
Le ministère russe de la Défense a de son côté confirmé la réception d’un deuxième groupe de soldats dans le cadre de cet accord, sans toutefois préciser le nombre exact de militaires concernés.
Ces derniers ont été transférés au Belarus, où ils bénéficient d’un soutien psychologique et médical, a indiqué le ministère dans un communiqué, sans préciser le nombre de soldats échangés.
Tous les militaires seront transportés en Russie pour y être soignés, ajoute le communiqué.
Un échange similaire est prévu pour les corps des soldats morts au combat et détenus par les deux camps, bien qu’aucun calendrier n’ait encore été communiqué.