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Affaire Grégory : une grand-tante convoquée, la justice envisage une mise en examen

Grégory Villemin.
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Par Euronews
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Plus de 40 ans après le meurtre du petit Grégory, Jacqueline Jacob est convoquée par la justice, qui la soupçonne d'être le "corbeau".

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L'affaire du petit Grégory connaît un nouveau rebondissement. Mercredi 18 juin, la justice a ordonné un nouvel interrogatoire de Jacqueline Jacob, sa grand-tante, et envisage de la mettre en examen pour "association de malfaiteurs criminelle". Selon une expertise en graphologie, elle est soupçonnée d'avoir rédigé une lettre du corbeau.

Philippe Astruc, le procureur général près de la cour d'appel de Dijon, a déclaré qu'elle sera convoquée pour une audition qui "ne devrait pas intervenir avant quelques mois".

Il s'agit d'une "non-information", assure Me Stéphane Giuranna, l'avocat de Jacqueline Jacob. Le parquet général "dit qu'il n'y a pas de charge, que ça ne vaut rien, [...] qu'il n'y a rien de neuf", a-t-il également déclaré.

Jacqueline Jacob avait déjà fait l'objet d'une interpellation, en juin 2017, avec son époux Marcel. Mise en examen pour "enlèvement et séquestration suivie de mort", elle avait été relâchée après un vice de forme.

Mystère judiciaire

Cette affaire est une énigme judiciaire qui dure depuis le 16 octobre 1984. Ce jour-là, le corps du petit Grégory, quatre ans, est retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne. Ses parents ont, par la suite, reçu une lettre anonyme adressée par un "corbeau". "J'espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n'est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance. Pauvre con", était-il écrit.

Au fil des années, les interrogatoires et les mises en examen se sont succédé sans que la justice ne puisse trouver le coupable. Si Bernard Laroche, un cousin du père, est rapidement mis en cause après des accusations de sa belle-sœur, une adolescente de 15 ans, il est remis en liberté après avoir été inculpé d'assassinat et écroué. En mars 1985, il est assassiné par Jean-Marie Villemin, convaincu de sa culpabilité.

La mère du petit Grégory a également été mise en examen, mais a bénéficié d'un non-lieu.

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