Dans cette nouvelle édition de “Bruxelles, je t’aime ?”, nous parlons du Sommet de l’OTAN qui s’est tenu cette semaine à La Haye et nous analysons le rôle que tiennent les Etats-Unis dans le conlit entre l'Iran et Israël.
Réunis à La Haye, les dirigeants des pays de l’OTAN ont annoncé une hausse ambitieuse de leurs dépenses militaires. L'objectif est de consacrer 5 % du PIB à la défense d'ici 2035. Une réponse à la menace russe persistante, mais aussi un signal destiné à appaiser un président américain jugé de plus en plus imprévisible.
Depuis que Donald Trump remet en cause la loyauté des alliés européens, l’inquiétude monte sur le Vieux Continent. Et si les États-Unis se désengageaient en cas d’agression ? L’Europe entend désormais prendre plus de responsabilités dans sa propre défense, mais le chemin reste semé d’interrogations. L'Union européenne a-t-elle réellement l'ambition de devenir une puissance militaire mondiale ?
Dans l’ombre du sommet, la crise au Moyen-Orient complique davantage la donne. Les frappes américaines contre l’Iran, en soutien à Israël, ont brièvement imposé un cessez-le-feu, vite rompu. Faut-il y voir une stratégie, ou une escalade sans issue diplomatique ?
Pendant ce temps, l’Union européenne et le Canada resserrent leurs liens. À Bruxelles, un accord de défense inédit a été signé, ouvrant la voie à une coopération renforcée sur la sécurité, la cyberdéfense et l’industrie militaire. Ottawa serait-il en train de remplacer Washington comme allié de confiance ?