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Les législateurs néerlandais adoptent des projets de loi controversés visant à renforcer les règles en matière d'asile

DOSSIER : Un homme est assis devant la porte d'un centre de demandeurs d'asile surpeuplé où des centaines de migrants cherchent refuge à Ter Apel, le 25 août 2021.
DOSSIER : Un homme est assis devant la porte d'un centre de demandeurs d'asile surpeuplé où des centaines de migrants cherchent refuge à Ter Apel, le 25 août 2021. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Oman Al Yahyai avec AP
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Un amendement de dernière minute qui criminalise l'aide aux sans-papiers a suscité des réactions négatives, incitant les démocrates-chrétiens à retirer leur soutien.

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Les législateurs néerlandais ont approuvé jeudi deux projets de loi controversés visant à renforcer les restrictions imposées aux demandeurs d'asile, malgré les inquiétudes de certains députés qui craignent que les nouvelles mesures ne criminalisent ceux qui offrent une assistance humanitaire aux migrants sans papiers.

La législation, adoptée par la chambre basse tard dans la soirée de jeudi, réduit la durée des permis de résidence temporaire de cinq à trois ans, interrompt indéfiniment la délivrance de nouveaux permis d'asile et impose de nouvelles restrictions au regroupement familial pour les bénéficiaires reconnus de l'asile.

La Croix-Rouge néerlandaise estime qu'entre 23 000 et 58 000 personnes résident actuellement aux Pays-Bas sans statut légal.

Bien que les projets de loi aient été adoptés par la chambre basse, ils risquent d'être rejetés par la chambre haute après les vacances d'été. Si le Sénat bloque les mesures, elles retourneront à la chambre basse pour être révisées.

Le renforcement des contrôles migratoires était l'une des principales promesses de la coalition gouvernementale aujourd'hui dissoute, dirigée par le parti d'extrême droite de Geert Wilders, le Parti de la liberté.

Le gouvernement quadripartite a été dissous le mois dernier après seulement 11 mois au pouvoir, et la question de l'immigration devrait dominer les élections anticipées du 29 octobre.

M. Wilders a imputé l'effondrement de la coalition aux retards pris dans la mise en œuvre de la réforme de l'immigration. Bien que ses partenaires de coalition aient contesté cette affirmation, tous les partis avaient précédemment exprimé leur soutien à des politiques migratoires plus strictes.

Le parti de M. Wilders est actuellement en tête des sondages d'opinion, avec une faible marge par rapport à une alliance de centre-gauche nouvellement fusionnée.

Les chrétiens-démocrates ont retiré leur soutien à la législation après l'ajout, à la dernière minute, d'un amendement présenté par un membre du parti de M. Wilders.

La clause, qui a été adoptée de justesse en raison de l'absence de certains députés de l'opposition, criminaliserait les individus et les organisations qui aident les migrants sans papiers, ainsi que ceux qui résident dans le pays sans visa valide ou sans décision en matière d'asile.

Le vote a marqué la dernière session parlementaire avant la pause estivale. La chambre haute devrait débattre du projet de loi à son retour.

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