Donald Trump a laissé entendre qu'il cherchait à obtenir davantage de concessions de la part de l'Union européenne.
L'UE et les États-Unis se rapprochent-ils d'un accord commercial ? La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré qu'elle rencontrerait le président américain Donald Trump dimanche, en Écosse.
Dans un post sur X, où elle a annoncé cet entretien surprise, la cheffe de l'exécutif communautaire a ajouté que les deux puissances "discuteraient des relations commerciales transatlantiques et de la manière dont nous pouvions les maintenir fortes".
Le président américain arrive en Écosse pour une visite de cinq jours au cours de laquelle il devrait se rendre sur deux terrains de golf dont il est propriétaire.
La Maison Blanche a indiqué précédemment que Trump rencontrerait également le Premier ministre britannique, Keir Starmer, au cours de sa visite.
L'UE et les États-Unis négocient depuis plusieurs mois pour résoudre leur différend commercial. Les Américains imposent actuellement des droits de douane de 50 % sur l'acier et l'aluminium de l'UE, de 25 % sur les voitures et de 10 % sur toutes les autres importations.
Au départ de la Maison-Blanche pour rejoindre l'Écosse, le président américain a estimé que les négociations commerciales avec l'Union européenne avaient "une chance sur deux" d'aboutir. "Peut-être un peu moins", a-t-il ajouté.
Selon lui, les Vingt-Sept devraient "racheter" la baisse de ses tarifs douaniers, mais il n'a donné aucune précision à ce sujet.
Trump avait annoncé l'introduction, à compter du 1er août, de surtaxes de 30 % sur toutes les importations en provenance de l'UE, en plus d’un taux plancher de 10 % appliqué à tous.
En réponse, l'exécutif européen a préparé une liste de produits importés des États-Unis qui seraient taxées pour un total de 93 milliards d’euros dès le 7 août, et en plusieurs étapes, en cas d'échec de négociations.