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Nouvelle-Calédonie : un sixième homme est mort dans des affrontements

Une patrouille de gendarmes dans les rues de Nouméa, le 16 mai 2024.
Une patrouille de gendarmes dans les rues de Nouméa, le 16 mai 2024. Tous droits réservés AP Photo
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Par euronews
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Un homme a été tué dans la nuit dans le nord de la Nouvelle-Calédonie alors qu'un millier d'hommes ont débarqué à Nouméa pour renforcer la sécurité. A Paris, les grandes manœuvres politiques ont commencé pour tenter de sortir du chaos.

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La situation est encore loin d'être stabilisée en Nouvelle-Calédonie. Après six jours de violences sans précédent, les forces de sécurité ont signalé ce samedi un autre décès dans des affrontements armés, le sixième décès en près d'une semaine.

La personne a été tuée lors d'un échange de tirs contre l'une des nombreuses barricades improvisées bloquant les routes de l'île, a déclaré un responsable de la sécurité. Deux autres personnes ont été grièvement blessées lors de l'affrontement, a indiqué ce responsable, confirmant les informations des médias français. Le responsable a déclaré que les échanges de tirs ont éclaté lors d'un blocus dans le nord de l'île principale, à Kaala-Gomen.

Le Monde et d'autres médias français ont indiqué que la personne tuée était un homme et que son fils figurait parmi les blessés.

Ce décès intervient alors que d'importants renforts de sécurité sont arrivés vendredi soir à Nouméa. Quelque 1000 hommes au total qui ont déjà rejoint les 1700 effectifs déjà présents sur place.

Deux policiers figuraient parmi les personnes décédées en début de semaine dans les troubles qui ont incité le gouvernement de Paris à imposer un état d'urgence sur l'archipel pour lutter contre les affrontements armés, les pillages, les incendies criminels et autres débordements de violence.

Les troubles ont éclaté lundi à la suite de manifestations contre des réformes électorales auxquelles s'opposent les partisans de l'indépendance qui réclament depuis longtemps l'autodétermination.

Parallèlement aux mesures prises pour rétablir l'ordre sur le terrain, le gouvernement est désormais en quête d'une solution politique. Signe de l'urgence, c'est le Premier ministre Gabriel Attal qui a repris en main le dossier au détriment de son ministre de l'Intérieur.

En toile de fond, l'avenir de la nouvelle loi électorale qui a mis le feu aux poudres après trois référendums perdus par les indépendantistes.

Selon le sénateur LR de Nouvelle-Calédonie, Georges Naturel, une grande majorité des parlementaires français proposent désormais une pause de la réforme constitutionnelle prévue dans le prolongement de la loi électorale.

Mais "c’est au président de la République qu’appartient maintenant la décision finale" rappelle le sénateur. L'élu annonce également que le Premier ministre se rendra sur place "dès que possible".

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