Le sommet de Copenhague va-t-il être à la hauteur des attentes écologistes ?

Les belles promesses des plus gros pollueurs de la planète fondront-elles comme neige au soleil ? On devrait le savoir dès les premières négociations engagées au sommet sur le climat de Copenhague, qui s’ouvre aujourd’hui. Un ours en glace va accueillir les premiers participants mais à la fin du sommet, dans onze jours, il ne sera plus qu’un squelette en bronze. Une manière pour les associations écologistes de souligner que le temps presse. Et la peur d’un échec plane.
“Je ne pense pas, à l’heure qu’il est, que ce sommet va échouer, estime Yvo de Boer, le négociateur en chef de l’ONU pour le climat. Quand je vois le nombre de personnes qui viennent à Copenhague, la quantité d’annonces d’aides financières aux pays émergents, d’annonces d’objectifs à atteindre, je ne pense pas que ce sera un échec”.
Selon l’ONU, l’objectif le plus réaliste serait de réduire le rejet mondial de CO2 de 47 milliards de tonnes par an actuellement à 44 milliards de tonnes, d’ici à 2020. Sinon, c’est condamner les générations futures à des catastrophes en chaîne.