Le président Barack Obama au Capitole ce mardi soir. Le président américain y prononcera le traditionnel discours sur l’Etat de l’Union. Avec une
Le président Barack Obama au Capitole ce mardi soir. Le président américain y prononcera le traditionnel discours sur l’Etat de l’Union. Avec une nouveauté, pour la première fois depuis 2009, le président démocrate s’adressera à un Congrès dont les deux chambres sont contrôlées par ses adversaires républicains.
Les démocrates ont subi une sévère déconvenue aux élections de novembre, en dépit des bons résultats du pays : économie en plein essor, faible prix du gaz, chômage diminué de moitié, déficit divisé par deux, et taux d’intérêt très bas.
Un Barack Obama curieusement beaucoup plus détendu aujourd’hui qu’il y a quelques semaines comme le dit Allan Lichtman, historien des présidences américaines.
“Il a des sujets de préoccupations, s’assurer de son héritage, faire ce qu’il pense être le mieux pour le pays. Et il semble se concentrer sur cela, il a l’air plus détendu, il semble plus lui-même, moins sous la coupe des consultants, et sans surprise, sa cote de popularité a augmenté! Les gens aiment les politiciens authentiques.”
Pour autant, les deux années à venir ne seront pas faciles pour le président aux yeux d’Allan Lichtman.
“Vous avez toujours besoin d’un beau discours sur le bipartisme, parce que les Américains – comme ceux qui croient aux contes de fée – croient encore au bipartisme, même s’il n’existe pas vraiment. Et la réalité, c’est que les Républicains et les Démocrates ne sont pas d’accord! Sur chaque question de fond, il y a cette fracture idéologique profonde entre les deux partis “.
Face aux Républicains, Obama devrait défendre les questions sociales qui lui sont chères comme l‘égalité des revenus, l’accès aux soins ou à l’enseignement supérieur.
Stefan Grobe, euronews, Washington :
“Mardi soir, le président Obama se positionnera en social-démocrate à l’européenne, défenseur de la classe moyenne contre les Républicains sans cœur. Obama dit qu’il veut travailler avec le Congrès, mais les lignes de bataille sont déjà fixées”.