Gravity : le deuxième sacre de Jean-Baptiste Grange

Gravity : le deuxième sacre de Jean-Baptiste Grange
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Par Vincent Ménard
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Bienvenue dans Gravity, notre magazine hebdomadaire consacré au ski alpin. Les championnats du monde se sont achevés ce dimanche à Beaver Creek avec

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Bienvenue dans Gravity, notre magazine hebdomadaire consacré au ski alpin.

Les championnats du monde se sont achevés ce dimanche à Beaver Creek avec le slalom masculin et la victoire de Jean-Baptiste Grange.

Le Français avait déjà remporté le titre mondial en 2011 à Garmisch-Partenkirchen avant de se blesser à l‘épaule et au dos.

Il a mis du temps à retrouver son meilleur niveau et n’avait d’ailleurs plus gagné la moindre course depuis quatre ans.

Seulement cinquième de la première manche, le skieur de Valloire a réussi le meilleur chrono sur le deuxième tracé pour devancer les Allemands Fritz Dopfer et Felix Neureuther.

En tête à l’issue de la première manche, Marcel Hirscher a enfourché alors qu’il visait la passe de trois après ses succès en super-combiné et dans l‘épreuve par équipes.

Anna, Tina et Mikaela

Anna Fenninger et Tina Maze resteront comme les Reines de ces Mondiaux.

L’Autrichienne et la Slovène ont quitté le Colorado avec chacune deux médailles d’or et une médaille d’argent autour du cou.

Côté américain, Lindsey Vonn a déçu – avec pour meilleur résultat sa troisième place lors du super-G – au contraire de sa jeune compatriote Mikaela Shiffrin.

Elle n’a pas encore 20 ans, mais elle a déjà gagné deux fois la Coupe du monde de slalom, en est la championne olympique en titre et depuis ce samedi la double championne du monde.

Insensible à la pression, Mikaela Shiffrin s’est payée le luxe d’une petite sieste entre les deux manches.

Elle aurait presque pu la faire dans son lit puisqu’elle est née et qu’elle vit toujours à Vail, à 15 kilomètres de Beaver Creek.

En devançant Frida Hansdotter et Sarka Strachova, elle a offert aux Etats-Unis une deuxième médaille d’or 24 heures après celle de Ted Ligety lors du géant.

Domination implacable de la “Wunderteam”

Avec cinq titres en onze courses, l’Autriche a terminé en tête du tableau des médailles et justifié sa réputation de meilleure équipe du monde.

Ce n’est pas une surprise pour notre consultant Franck Piccard qui nous explique pourquoi la “Wunderteam” domine tellement la discipline.

Franck Piccard : “L’Autriche, c’est une nation forte du ski, d’abord parce que c’est un sport national. Là-bas, lorsque vous faites du ski, vous êtres connus et reconnus. Depuis tout gamin, on vous connaît, on vous suit, il y a des clubs de supporteurs très importants. Voyez ce qui se passe en France pour le football, là-bas, c’est la même chose pour le ski. Ensuite, il y a une véritable identification des jeunes par rapport aux anciens, par rapport à ceux qui ont brillé auparavant. On copie leur style, leur façon de se préparer. Toutes les histoires comme celle d’Hermann Maier font que l’Autriche est un réservoir énorme pour le ski alpin.”

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Marc Girardelli, la polyvalence par excellence

Avant Hermann Maier, un autre grand nom du ski a failli être membre de la “Wunderteam”.

Marc Girardelli est né dans le Vorarlberg, mais à la suite d’un conflit avec la Fédération autrichienne, il a choisi de défendre les couleurs du Luxembourg.

Le 26 février 1989, il participe à la tournée en Amérique du Nord et se montre le plus rapide lors du super-G de Whistler.

Après avoir gagné en slalom, en géant, en descente et en combiné, il devient ce jour-là le premier skieur – et aujourd’hui encore le seul skieur – à s’imposer dans les cinq disciplines au cours de la même saison.

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Dans la foulée, il empoche son troisième gros globe de cristal.

Il s’en offrira deux autres dans les années 90 pour dépasser son grand rival, le Suisse Pirmin Zurbriggen.

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