PUBLICITÉLa droite a largement remporté le second tour des élections départementales ce dimanche, elle contrôle désormais environ deux départements sur trois. Leçon attendue de ce scrutin dont la gauche au pouvoir est sortie sonnée… De son coté, le Front national confirme sa progression, sans remporter un seul exécutif.
66 départements pour l’UMP-UDI, Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP savoure la victoire et tacle au passage le pouvoir en place :
“Nous allons enfin accélérer la préparation d’un projet républicain d’alternance. Un projet profondément nouveau. Ce projet sera la condition absolue pour redresser notre pays, pour enrayer le déclin dans lequel l’ont plongé trois années de socialisme le plus archaïque d’Europe.”
Une France qui s’est massivement colorée en bleu ce dimanche. Il s’agit d’une quatrième défaite consécutive pour les socialistes au pouvoir lors d’un scrutin intermédiaire depuis 2012. La majorité ne conserve qu’une trentaine de départements.
Impossible pour elle d’esquiver l’ampleur de l‘échec, symbolisé par la perte de territoires emblématiques des grandes voix de gauche, comme l’Essonne, fief du Premier ministre Manuel Valls, qui a pris acte de la défaite ce dimanche soir :
“La gauche, trop dispersée, trop divisée au premier tour, connaît un net recul, malgré les bons bilans des exécutifs départementaux.”
Côté FN, la progression est certaine, mais l‘échec à conquérir un département – le Vaucluse était sa principale cible – a rendu la fête incomplète. Marine Le Pen, la présidente du Front national a tenté de dissimuler sa déception, et évoqué à mots couverts la présidentielle de 2017:
“L’objectif approche. Arriver au pouvoir et appliquer nos idées pour redresser la France, lui rendre sa liberté, sa sécurité, sa prospérité.”
Un Français sur deux a voté dimanche, et on ne votait ni à Paris, ni à Lyon, où les fonctions des conseils départementaux sont exercées par d’autres organes.