C’est le pays de son père et c’est la première fois qu’un président américain en exercice se rend au Kenya. Le symbole est donc fort et la visite
C’est le pays de son père et c’est la première fois qu’un président américain en exercice se rend au Kenya. Le symbole est donc fort et la visite ultra-médiatisée et ultra-sécurisée : 10 000 policiers sont mobilisés dans la capitale en partie bouclée.
Ce matin, au programme, un sommet mondial sur l’entrepreneuriat : l‘économie d’abord, la lutte contre l’islamisme radical après. Le président américain et son hôte Uhuru Kenyatta se sont montrés résolument optimistes :
“Je voulais être ici parce que l’Afrique est en marche. L’Afrique est l’une des régions du monde à plus forte croissance. Les gens sortent de la pauvreté, les revenus sont en hausse, la classe moyenne augmente, et les jeunes gens comme vous exploitent la technologie pour changer la façon dont l’Afrique fait des affaires, le président Kenyatta y a fait allusion. Et cela crée des opportunités incroyables pour les Africains et pour le monde.”
Le ton est enthousiaste et semble transcender les Kényans, malgré un contexte difficile. Depuis 2011, le Kenya a été la cible répétée des islamistes somaliens shebab, depuis qu’il a engagé son armée dans le sud de la Somalie. Les shebab ont notamment perpétré la tuerie du centre commercial Westgate à Nairobi en 2013 et plus récemment en avril le massacre de l’université de Garissa.
Les shebab sont affiliés au groupe radical Al Qaïda. Les mêmes, qui, en 1998, ont perpétré l’attentat contre l’ambassade américaine de Nairobi.
Barack Obama doit se rendre au mémorial des 224 victimes en fin d’après-midi, ce samedi.