L’attaque a été menée par deux femmes, abattues par la police. L’une d’entre elles était âgée de 51 ans, et aurait purgé une peine de prison pour
L’attaque a été menée par deux femmes, abattues par la police. L’une d’entre elles était âgée de 51 ans, et aurait purgé une peine de prison pour appartenance présumée au Front révolutionnaire de libération du peuple, le groupe qui a revendiqué l’attentat. Considéré comme terroriste par la Turquie et les Etats-unis, il avait déjà perpétré un attentat suicide contre l’ambassade américaine à Ankara en 2013.
Dans un communiqué sur son site, il confirme l’appartenance de l’une des assaillantes à leur groupe et défend son action.
L’une des deux femmes aurait affirmé agir en représaille à un attentat djihadiste contre des jeunes socialistes.
“Le policier criait ‘lâchez votre sac, lâchez-le’. Et la femme disait : ‘je ne me rendrai pas. Je suis venue pour venger l’attaque de Suruc. Je vais venger l’attaque de Suruc”, raconte un témoin.
Toujours à Istanbul, une explosion à la voiture piégée visant un commissariat a fait dix blessés, trois policiers et sept civils. Des hommes armés ont ensuite tiré sur les policiers qui se trouvaient sur les lieux de l’attaque.
Une bataille rangée a alors opposé les assaillants à la police une bonne partie de la nuit. Outre le kamikaze, deux militants et un policier ont été tués dans les affrontements.
Dans le Sud-Est de la Turquie, quatre policiers ont été tués par un engin explosif placé sur le bas-côté d’une route, dans le district de Silopi.
Ces attaques interviennent alors qu’Ankara a lancé le 24 juillet une “guerre contre le terrorisme” visant le PKK et les combattants du groupe Etat Islamique. La plupart des raids aériens se sont en fait concentrés sur la guérilla kurde.