A partir d'aujourd'hui, la Terre ne peut plus suivre notre consommation

A partir d'aujourd'hui, la Terre ne peut plus suivre notre consommation
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

C’est aujourd’hui le jour du dépassement : une triste nouvelle pour l’environnement. Cela signifie qu‘à partir d’aujourd’hui, 13 août, les humains

PUBLICITÉ

C’est aujourd’hui le jour du dépassement : une triste nouvelle pour l’environnement.
Cela signifie qu‘à partir d’aujourd’hui, 13 août, les humains consomment plus que ce que la Terre peut fournir. Une surconsommation des ressources naturelles, qui s’aggrave.

Et il y a pire en regardant le passé : en 1993, le jour du dépassement était le 21 octobre. Ce jour représente la date approximative à laquelle notre consommation de ressources naturelles dépasse la capacité annuelle de la planète à les renouveler. En 2003, cette date était le 22 Septembre… La tendance est claire: le jour du dépassement arrive chaque année plus tôt.

Global Footprint Network fournit un bilan comptable de la demande de l’humanité en ressources et services naturels comparée à la capacité de la planète à les fournir. L’humanité épuise en 8 huit mois la capacité annuelle de notre planète à reproduire les ressources naturelles que nous consommons et à absorber le CO2 que nous émettons.

Le jour du dépassement est un concept développé par l’institut de recherche anglais new economics foundation, partenaire du Global Footprint Network. Le jour du dépassement marque chaque année le moment auquel nous commençons à vivre au-dessus de nos moyens écologiques. Même si le jour du dépassement ne représente qu’une estimation des tendances de consommation des ressources, il constitue la meilleure approximation scientifique de l’écart entre notre demande en ressources et services écologiques et la capacité de notre planète à les fournir.

A partir d’aujourd’hui donc, il faudrait 1,6 planètes pour subvenir à notre consommation actuelle. Pour ses calculs l’ONG prend en compte de nombreux facteurs, comme la pêche, l’agriculture, la construction ou l’eau.

En déplaçant l’analyse au niveau des pays, le Japon avec un coefficient de 5,5 est le plus mauvais élève de la planète. Pour répondre aux besoins annuels de sa population, l’archipel nippon devrait disposer d’un territoire cinq fois plus grand. L’Italie (3,8), et la Suisse (3,5) complètent le podium, en devançant des pays considérés comme les plus gros pollueurs de notre planète, à savoir la Chine (2,7) et les Etats-Unis (1,9). Ce constat est dû à la grande biocapacité de ces deux pays, leur superficie étant ici un avantage.

Pour réduire ce déficit écologique, une seule solution: économiser les ressources naturelles.

Cette vidéo explique tout:

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Scholz en visite en Chine pour favoriser la coopération économique

"L'intégration européenne doit se poursuivre", selon le vice-chancelier allemand Robert Habeck

En espagne et en Pologne, la colère des agriculteurs ne retombe pas